Couverture fascicule

Dr Frédéric Lesueur. Le château de Blois, tel qu'il fut, tel qu'il est, tel qu'l aurait pu être. Paris, A. et J. Picard, 1970.

[compte-rendu]

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Dr Frédéric Lesueur. Le château de Blois, tel qu'il fut, tel qu'il est, tel quHl aurait pu être. Paris, A. et J. Picard, 1970, in-8°, 188 pages.

Les frères Lesueur (Frédéric et Pierre) ont publié en 1922 une excellente monographie du château de Blois. Durant le demi-siècle écoulé depuis cette date, le monument a fait l'objet d'un certain nombre d'études, émanant pour la plupart des auteurs du livre et parues dans les Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher (1926, 1949, 1958, 1963) et dans la Gazette des Beaux-Arts (1929, 1962). L'opportunité se faisait donc sentir de la mise au point que donne aujourd'hui le docteur Frédéric Lesueur (seul survivant des deux frères). Œuvre de collaboration, le volume de 1922 se divisait en deux parties : Pierre avait écrit l'histoire du monument, Frédéric sa description. La nouvelle édition a supprimé ce partage, et la consultation de l'ouvrage est facilitée par cette rédaction plus simple. Ajoutons que l'illustration s'y est enrichie d'apports intéressants de caractère documentaire : quatre relevés exécutés par Duban avant les travaux de restauration et quelques dessins provenant du fonds Tessin au Musée de Stockholm.

C'est le Blois de la fin du xvie et du xvne siècle qui a bénéficié des découvertes récentes.

Les documents graphiques de Stockholm ont révélé que Henri IV avait formé le dessein de reconstruire tout le front sud-ouest du châ* teau (au fond de la cour) en suivant le tracé des bâtiments anciens (ainsi qu'avaient fait Louis XII et François Ier) : la grosse tour d'escalier s'élevant à l'angle sud de la cour était remplacée par un nouveau pavillon d'escalier qui formait le centre de l'édifice et auquel s'attachaient deux ailes amorties par des pavillons doubles ; ces ailes ne s'alignaient pas dans le prolongement l'une de l'autre, mais formaient un angle très ouvert (comme les corps de logis préexistants) ; à ce bâtiment principal s'accrochait un système de galeries se prolongeant jusqu'à l'extrémité des jardins. Tout ce vaste ensemble est demeuré

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