Plan

Chargement...
Couverture fascicule

Aleksandr Sergeevič Dargomyžskij et son opéra Rusalka

[compte-rendu]

Année 1997 69-3 pp. 447-451
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 447

ALEKSANDR SERGEEVIČ DARGOMYŽSKIJ ET SON OPÉRA RUSALKA*

par Walter ZIDARIČ

Le mouvement d'affirmation des cultures nationales qui se fit sentir dans toute l'Europe vers la fin de la première moitié du XIXe siècle trouva un terrain propice en Russie, où les intellectuels tentèrent, au prix de maintes difficultés, de s'imposer contre le goût xénophile officiel du régime tsariste. Dans le domaine musical, après la création en 1836 du premier opéra national, Žizrí za carja (la Vie pour le tsar) de Glinka (1804-1857), les efforts des jeunes compositeurs russes, formés à l'école occidentale et, en particulier, italienne, se concentrèrent dans cette direction. Au milieu des années 1840, Alexandre Dar- gomyžskij (1813-1869), qui côtoie Glinka depuis une dizaine d'années déjà, décide donc de reprendre le flambeau (en effet, après l'accueil froid que la Cour avait réservé au deuxième opéra de Glinka, Ruslan i Ljudmila, celui-ci avait arrêté de composer des opéras) et de se consacrer à la réalisation d'un opéra national. Ce combat, somme toute idéologique, est mené avec vigueur par le compositeur, mais il est cependant inégal, puisqu'il se heurte au régime même. Cette thèse s'articule donc autour de quatre grands chapitres.

I. Biographie du compositeur à travers la lecture des événements culturels de son époque (1813-1845)

Cette première partie montre les origines familiales du compositeur russe, son éducation musicale, ses débuts dans la société pétersbourgeoise en tant que pianiste virtuose ainsi que sa rencontre avec Glinka (1835) qui fut pour lui un tournant décisif dans sa carrière musicale et le fit opter pour la voie de la composition. Un aperçu de la vie musicale à Saint-Pétersbourg et à Moscou durant la décennie 1835-1844, entre la rencontre de Dargomyžskij avec Glinka (et la création de Žizn'za carja) et la venue d'une troupe d'opéra italienne permanente à Saint-Pétersbourg, complète cette première partie où nous avons mis en évidence le rôle prédominant de la toute puissante Direction des Théâtres impé-

* Thèse de doctorat sous la direction de Gérard Abensour, soutenue le 14 octobre 1996 à l'Institut national des langues et civilisations orientales, Paris (membres du jury : François de Labriolle, Gérard Abensour, Yves Gérard, Jean-Pierre Morel). XIV-417p., bibliogr. (p. 357-379), annexe (p. 394-412).

Rev. Etud. slaves, Paris, LXIX/3, 1997, p. 447-451.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw