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Julien Boisleve, Alexandra Dardenay & Florence Monier (Ed.), Peintures et stucs d’époque romaine. Révéler l’architecture par l’étude du décor. Actes du 26e Colloque de l’AFPMA, Strasbourg, 16 et 17 novembre 2012. Bordeaux, Ausonius, 2014

[compte-rendu]

Année 2016 85 pp. 625-626
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Julien BOISLEVE, Alexandra DARDENAY & Florence MONIER (Ed.), Peintures et stucs d’époque romaine. Révéler l’architecture par l’étude du décor. Actes du 26e Colloque de l’AFPMA, Strasbourg, 16 et 17 novembre 2012. Bordeaux, Ausonius, 2014. 1 vol. 345 p., nombr. ill. (PICTOR, 3). Prix : 45 €. ISSN 2273-7669 ; ISBN 978-2-35613-122-5. Ce troisième volume de la Collection Pictor (Ausonius), consacrée au décor pictural antique, publie les actes du 26e Colloque de l’Association française pour la peinture murale antique (AFPMA), tenu à Strasbourg en 2012. On ne s’étonnera donc pas que les vestiges de peinture murale découverts, en 2008 et en 2012, dans le camp militaire romain d’Argentorate aient été particulièrement mis à l’honneur. De surcroît, le colloque coïncidait avec l’organisation par B. Schnitzler, conservateur du Musée archéologique, d’une exposition (Un art de l’illusion. Peintures murales romaines en Alsace, 2012) destinée à commémorer la restauration des peintures antiques mises au jour à Strasbourg au tournant des XIXe et XXe siècles : trouvailles anciennes et récentes se rejoignaient ainsi. Mais Strasbourg n’était pas la seule ville au centre de l’intérêt dans ce colloque ; de riches communications concernent aussi les nombreuses domus

gallo-romaines d’Aix-en-Provence, Clermont-Ferrand, Narbonne, Reims, Alésia ou Soissons, ainsi que les villae mises au jour à Selongey, Verneuil-en-Halatte, ou Sauchy-Lestrées (avec son impressionnant ensemble de stucs) ; même les sanctuaires (à Mandeure ou Clermont-Ferrand) ont apporté leur témoignage. On ajoutera que les angles de vue offerts par ce colloque ne concernent pas seulement la Gaule : de proches voisins, comme le Luxembourg (oppidum du Titelberg), l’Allemagne (Reinheim et Schwarzenacker dans la Sarre), ou la Suisse sont également présents, ainsi que des lieux plus lointains, en Italie, avec la Gaule Cisalpine ou la nécropole de Cumes. Quant à la chronologie, ces études portent sur des périodes variées, de La Tène au IIIe siècle ap. J. C. Parallèlement aux exposés analytiques relatifs aux sites, des questions plus générales se sont aussi posées, celle notamment de choisir un nom pour la discipline (question posée au Service «dictionnaire » de l’Académie française) ; c’est le mot «toichographologie » qui a été proposé et les spécialistes des

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