ALLOCUTION D'ACCUEIL

Monsieur le sénateur-maire Barety,

Monsieur le recteur,

Madame le secrétaire perpétuel,

Monsieur le secrétaire perpétuel.

Mes chers confrères,

Monsieur Fabrice Reinach,

Mesdames, Messieurs,

Je suis heureux et honoré de vous accueillir aujourd'hui dans notre fondation Théodore Reinach de l'Institut de France à l'occasion du XIXe colloque organisé à la Villa grecque Kérylos, portant sur « Un siècle d'architecture et d'humanisme sur les bords de la Méditerranée ».

Nous fêtons le centenaire de la construction de la Villa, puisque les travaux de ce chantier, commencé en 1902, s'achevèrent en 1908. Et nous fêtons aussi le 80e anniversaire de la création à l'Institut de France de la fondation Théodore Reinach, puisqu'aux termes de son testament, Théodore Reinach lui faisait don de la Villa Kérylos après son décès, survenu en 1928.

Jean Leclant précisera bientôt dans quel esprit et selon quelle méthode il a conçu, avec son confrère André Laronde, le programme détaillé des communications que nous entendrons pendant ces deux jours, mais je souhaiterais revenir en quelques mots sur la personnalité de Théodore Reinach et sur ce qu'a signifié pour lui la conception et la construction de cette Villa.

Un tel projet à l'époque n'avait rien d'exceptionnel ni, à plus forte raison, d'excentrique. Une communication est consacrée demain à ces « Folies architecturales ». Ce qui le distingue, c'est l'esprit ou le rêve que manifeste la Villa et qu'a voulu faire exister Théodore Reinach, appuyé sur le talent et la vision d'Emmanuel Pontremoli. Comment a surgi ce rêve et que représentait-il pour Théodore Reinach ? Pour l'appréhender, il faut revenir sur cette personnalité complexe qu'était Théodore Reinach.