Aphrodisias de Carie. Colloque du Centre de recherches archéologiques de l'Université de Lille III. 13 novembre 1985. Textes réunis par Juliette de La Genière et Kenan Erim. Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations, 1987. 1 vol. 21 χ 29,5 cm, 168 pp., nombreuses figg. Prix : 80 FF. ISBN 2-86538-173-0.

Pour célébrer le vingt-cinquième anniversaire du début des travaux entrepris en 1961 par M. Kenan Erim à Aphrodisias, M™ de La Genière a organisé, à l'université de Lille III, une réunion de presque tous les collaborateurs du chantier, qui les a conduits à dresser une série de bilans provisoires. Dans son exposé introductif, M. Erim, après avoir retracé l'historique des recherches depuis la fin du xvine siècle, a présenté les principaux résultats obtenus, (pp. 7-11). Il a aussi, en fin de volume, établi la bibliographie récente (pp. 159-165). M™ Martha Sharp-Joukowsky (pp. 31-36) a rappelé qu'Aphrodi- sias avait été un des sites les plus anciennement occupés en Asie mineure et avait été en relation, directement ou indirectement, non seulement avec le Sud-Ouest et le Nord-Ouest de l'Anatolie mais aussi avec l'Anatolie centrale et orientale, et, plus lointainement, avec l'Iran, voire l'Afghanistan. — M™ RafFaella Pierobon (pp. 39-5 1) a tiré de l'étude des diverses appellations du site (Metropolis = ville de la Mère ; Mégalè Polis = ville de la Grande Mère ; Ninoé) des conclusions sur l'origine lydienne du culte de la divinité dont Aphrodite a pris la place. Elle n'a pu préciser quand apparut le nom d' Aphrodisias, attesté à l'époque de Sylla. C'est également l'influence lydienne qu'a soulignée M"* de La Genière (pp. 53-57), qui a dégagé les principaux résultats des premières recherches sur Aphrodisias pré-romaine. Il en résulte que «le temple ionique d'Aphrodite a été construit sur l'emplacement d'un sanctuaire déjà important au vie siècle, qui recevait des