Couverture fascicule

Gautier (Alban) & Martin (Céline), éds. Échanges, communications et réseaux dans le Haut Moyen Âge. Études et textes offerts à Stéphane Lebecq, 2011

[compte-rendu]

Année 2012 90-4 pp. 1461-1463
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of balance between France and the other kingdoms of Christendom, with very few exceptions, and the absence of a clear chronological and sometimes also thematic connection. One may regret that besides a very general declaration of purposes – quoted at the beginning of this review – the editors refrain from clarifying more in depth the meaning of the term power in the period chosen and, therefore, the actual meaning of “ femmes de pouvoir” and “ femmes politiques” at the end of the Middle Ages and on the eve of the Renaissance. Moreover, the complete lack of reference to important queens, such as Aliénor d’Aquitaine or Isabelle de France, to give just two examples, further shadows the accomplishment of the editors’ goal as defined. One may also lament the absence of an index, at least of the important personages mentioned in this volume, to facilitate further research. These reservations, however, do not annul the importance of this volume and its contribution, especially in the third section, to improving our knowledge and understanding of the nuances that paved the way and, more often than not, brought about the failure of women in power at the Middle Ages and the Renaissance. – Sophia Menache.

Mélanges, Festschriften, Huldeboeken

Gautier (Alban) & Martin (Céline), éds. Échanges, communications et réseaux dans le Haut Moyen Âge. Études et textes offerts à Stéphane Lebecq. Turnhout, Brepols, 2011 ; un vol. in-8°, 296 p. (Collection Haut Moyen Âge, 14). – Le départ à la retraite de Stéphane Lebecq en juin 2009 est l’occasion choisie par ses amis et collègues pour publier ce petit volume qui fait écho à ses travaux sur le Haut Moyen Âge et à ses thèmes de recherche favoris : le bassin des mers du Nord comme espace d’échanges, de communication et de réseaux entre les hommes. Même si un autre volume de Mélanges a été spécialement réservé aux contributions portant sur cet espace régional, dans les pages de la Revue du Nord (1), la moitié des dix-huit contributions réunies dans ce volume ont trait à l’Europe du Nord-Ouest, des Îles Britanniques à la Baltique. On l’aura noté, l’économique, qui fut le premier et principal centre d’activités du jubilaire, s’efface dans le titre du volume devant le concept plus souple et plus directement «d’échanges » , lié à l’anthropologie économique. Ainsi va l’historiographie en France et, plus largement, en Europe, où, depuis les années d’écriture des Marchands et navigateurs frisons du Haut Moyen Âge dans les années 1980, l’histoire économique a perdu son statut de pivot des études historiques, au profit de points de vue et de méthodes empruntés à la sociologie et à l’anthropologie sociale et culturelle. Cette évolution est relatée avec clarté et fermeté par Régine Le Jan dans une introduction à la dimension programmatique où elle souligne que «l’économie [ aujourd’hui] tend à être considérée comme une composante du social (…). Les systèmes économiques auraient été régulés par des procédures principalement non économiques, les phénomènes économiques étant étroitement imbriqués dans le tissu social » («Introduction » , p. 5-16, citation p. 9). Une seule étude fait directement écho aux préoccupations du livre de 1983, encore est-elle due à la plume d’une archéologue, Anne Nissen-Jaubert («Pouvoir, artisanat et échanges dans le sud de la Scandinavie durant les iiiexe

siècles » , p. 73-88). Les pages consacrées par Eric Rieth à un bilan archéologique des embarcations qui sillonnaient les mers septentrionales sont également une belle prolongation d’un chantier ouvert jadis par Stéphane Lebecq («La houlque, la cogue et les Frisons. Essai de bilan archéologique » , p. 227-242).

(1) Charles Mériaux & Emmanuelle Santinelli-Foltz, éds., Un premier Moyen Âge septentrional. Études offertes à Stéphane Lebecq, n° spécial de la Revue du Nord, t. 93, 2011, n° 391-393, p. 571-911. Le volume contient la bibliographie de Stéphane Lebecq (p. 881-892).

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