J. A. Prades, La sociologie de la religion chez Max Weber. Essai d'analyse et de critique de la méthode (Université Catholique de Louvain. Faculté des Sciences Économiques et Sociales. Nouvelle Série, 8). Un vol. 25 X 16,5 de 284 pp. Louvain, Editions Nauwelaerts; Paris, Béatrice-Nauwelaerts, 1966. Prix: 380 FB.

M. J. A. Prades est l'auteur d'une Introduction à une approche empirique de la connaissance (Louvain, Ecole des Sciences politiques et sociales, 1963), qui vient d'être rééditée. Dans le présent ouvrage, il a voulu approfondir « la spécificité sociologique de la sociologie de la religion» chez M.W., sous la conduite de son directeur de travail, M. Urbain (p. 11). Comme il l'exprime lui-même fort bien : « à l'intérieur d'une dialectique passé-présent qui nous semble justifiée, nous nous proposons de poser des questions nouvelles à un ancien monument de l'esprit» (p. 12). Le travail est divisé en trois parties: la première s'efforce de situer l'objet de la recherche ; la deuxième est consacrée à une approche générale de l'œuvre socio-religieuse de M.W. ; la troisième tente d'analyser de façon plus approfondie quelques points particuliers de cette œuvre. Ceux-ci sont les suivants : L'explication causale en sociologie historique. Introduction méthodologique; les techniques d'explications sociologiques; appréciation de la conception webérienne de l'explication sociologique. Dans sa conclusion, T auteur exprime son sentiment sur la légitimité du raisonnement de Weber ; en bref : « L'argumentation de l'Essai est correcte (parce que «cohérente avec les principes qui se trouvent à sa base ») ; « Fondamentalement acceptable, (elle) garde (cependant) un caractère provisoire et approximatif» (p. 243).

Jean-Dominique Robert, o.p,