Couverture fascicule

Alberto Gómez Izquierdo, Nuevas direcciones de la Logica

[compte-rendu]

Année 1908 57 pp. 142-144
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Alberto Gômez Izquierdo, Nuevas direcciones de la Logica. — Madrid, Libreria de Victoriano Suarez. — Prix : 3,50 pts.; 271 pp.

M. Gômez Izquierdo, professeur de Logique à l'Université de Grenade et l'un des représentants les plus actifs et les plus distingués de la philosophie néo-scolastique en Espagne, vient de publier un ouvrage sur les Nouvelles directions de la Logique. — L'auteur débute par un exposé assez détaillé de la Logique idéaliste chez ses plus illustres représentants (Fichte et Schelling, Hegel, Schleier- macher, Krause). Il la critique avec succès et très clairement. Ce point de vue est complété par une étude de la Logique formelle ou formaliste. 11 fait remarquer, à propos de la théorie de Hamilton sur la quantification du prédicat, que la notion qualitative de la compréhension est nécessairement présupposée par celle de l'extension, source de la quantification des jugements et des concepts. Ceci n'empêche cependant que les éléments logiques soient incomplets si l'on fait abstraction de leur point de vue quantitatif ou extensif, et. sous ce rapport, les applications qu'en fait Hamilton ne seraient peut-être pas aussi inutiles que l'auteur semble le dire. Il ne fait pas voir fort clairement, non plus, nous semble-t-il, l'inanité de la Logique algorithmique : il est vrai que la richesse infinie de la réalité physique et psychique, dans l'espace et dans le temps, répugne à être enfermée dans des formules mathématiques, « rigides, inflexibles et invariables », mais le rôle de la science n'est-il pas de formuler les conditions et les résultats de l'activité des forces cosmiques, abstraites et isolées, dont les formes concrètes, par la variabilité infinie de leurs interférences, constituent la réalité ? Et pourquoi les mathématiques seraient-elles inapplicables, comme procédé logique, à la science ainsi comprise, sous son aspect purement quantitatif? L'étude de la logique formelle est terminée par celle de la théorie des modèles de Hertz, appliquée

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