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Un atlas des risques de pluies intenses : Bois Ph., Mailloux H., Obled Ch., de Saintignon M. F., 1997 : Atlas expérimental des risques de pluies intenses - Cévennes - Vivarais

[compte-rendu]

Année 1997 4 pp. 38-39
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En librairie 38 Mappemonde 4/ 97 Un atlas des risques de pluies intenses

Une collaboration entre hydrologues (Philippe Bois, Charles Obled, du Laboratoire d’études des transferts en hydrologie et environnement) et géographes (Marie-Françoise de Saintignon et Hervé Mailloux, du Laboratoire de la montagne alpine) a permis d’aboutir à une cartographie des risques de pluies intenses sur la bordure Sud-Est du Massif central et la vallée du Rhône, donc sur les Cévennes au sens large, particulièrement soumises à ce risque déclenchant des crues très importantes. Pour chaque pas de temps (1 h, 2 h, 6 h, 12 h, 24 h) d’observation des hauteurs d’eau recueillies, sont cartographiées les hauteurs d’eau selon deux durées de retour, décennale, centennale. La méthode utilisée repose sur un traitement statistique, ce qui est bien normal pour aboutir à l’idée de risque et donc de probabilité : à chaque point de mesure (pluviographes pour les durées inférieures à 24 h, pluviographes et pluviomètres pour les précipitations en 24 h), la distribution des précipitations est analysée à chaque pas de temps, afin d’estimer le gradex

(augmentation du risque en fonction du temps de retour) ; la spatialisation des résultats se fait à partir des enseignements de la géostatistique, afin d’évaluer l’incertitude lorsqu’on s’éloigne des points de mesure (méthode du krigeage). Ces traitements statistiques engendrent euxmêmes des cartes : les gradex sont cartographiés, ainsi que l’incertitude. Dans cet atlas expérimental, les résultats dépendent beaucoup des épisodes survenus au cours de la période d’observation (de 20 à 30 ans). Comment en serait-il autrement, puisqu’il s’agit d’événements extrêmes, rares. Les fréquences observées reflètent donc un hasard spatial et temporel : d’autres années observées engendreraient des cartes un peu différentes. Aussi ces cartes doivent-elles être observées d’une façon globale et non locale. Il faut rechercher des structures spatiales et non des informations strictement locales. Un résultat essentiel est très net : les averses brèves mais intenses concernent surtout l’avantpays, alors que les épisodes moins M

4/ 1997 APPE ONDE

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Précipitations extrêmes d'automne
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