S'appuyant sur le manuscrit partiellement autographe et annoté par Varchi conservé la Biblioteca Laurenziana de Florence Angela Biancofiore propose une lecture synthétique de la Vita de Cellini tentant la fois de brosser le portrait de artiste analyser ses qualités écrivain et de définir son esthéti que auteur étant spécialiste de lit térature artistique ce sont ses analyses littéraires et philologiques qui constituent aspect le plus inté ressant un ouvrage qui fait plus de place la compilation aux idées nouvelles Au-delà de la vision ro mantique un Cellini génial auto didacte Angela Biancofiore montre bien que la Vita con ue comme substitut au chapitre que Vasari lui refuse dans sa première édition des Vies en 1550 lacune atténuée dans édition de 1568 par un bref por trait du sculpteur inscrit bien dans une tradition littéraire celle des biographies artistes et plus parti culièrement celle des autobiogra phies Cependant le récit de Cellini animé un souffle quasi épique et écrit dans une langue hors norme une grande puissance évocatrice dont auteur analyse finement les articulations ne peut être réduit cette seule référence il doit se me surer aussi aune de la tradition florentine des Racconti tradition partiellement orale) qui ailleurs est souvent complue mettre en scène des artistes parfois célèbres comme Giotto dans la cinquième nouvelle du Décaméron de Boccace est alors très propos Angela Biancofiore attache démontrer influence des Cène de Grazzini sur écriture du sculpteur Au-delà des références proprement littéraires qui ont pu inspirer artiste-écrivain on aurait cependant aussi aimé trouver une étude plus approfondie de la composition ensemble du texte et