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G. M. A. Richter, Greek Portraits. A Study of their Development (Coll. Latomus, vol. XX), 1955

[compte-rendu]

Année 1955 57-3-4 pp. 357-358
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O. M. A. Richter, Greek Portraits. A Study of their Development (Coll. Latomus, vol. XX). Bruxelles, 1955 ; 50 pages, 36 fig. sur 10 planches hors texte.

Cet opuscule nous apporte une claire mise au point des problèmes que pose l'histoire du portrait dans l'art grec.

Dans l'introduction, Miss Richter insiste sur le fait que le portrait grec- est, en principe, une statue entière, non pas un buste, et que même à l'époque hellénistique, quand la ressemblance précise est exigée, il continue d'être une image exemplaire.

Le premier portrait véritable est celui de Thémistocle connu par la réplique d'Ostie. Miss Richter se prononce très nettement — et à mon avis justement — pour la création de l'original aux environs de 460, c'est-à-dire à la fin de la vie du modèle ; elle attribue avec vraisemblance au copiste romain un anachronisme de détail, comme la prolongation du pli de la paupière supérieure au-delà de l'angle externe. Pour confirmer cette opinion, elle aurait pu citer un autre portrait du même temps, dont cinq répliques sont connues et qui fut identifié par L'Orange, il y a quelques années, comme celui du roi de Sparte Pausanias (Mélanges Ch. Picard, IL p. 668 sq.).

Miss Richter accepte pour le ive siècle la reconstitution des trois statues assises de philosophes, celle de Platon par Hekler, celle d'Aris- tote par Gullini, celle de Socrate par Lippold (malgré la critique de V. H. Poulsen). Plusieurs répliques inédites de la Smithsonian Institution de Washington sont publiées chemin faisant — un Démosthène, un Sophocle et un Homère aveugle — . Ménandre est accepté comme tel et Epicure ne s'éloigne pas de son temps (comme le voudrait Adriani, à tort, je crois). L'Homère aveugle remonte au ne siècle avec le Laocoon : la conjonction, assez généralement acceptée, de ces deux sculptures ne me semble pas justifiée ; je verrais sans chagrin la seconde redescendre au Ier siècle, mais l'Homère se place très bien dans les premières années du ne siècle, sinon plus haut.

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