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La place des amphores dans l'approvisionnement militaire de l'Écosse romaine

[article]

Table ronde internationale, Metz, 4-6 octobre 1990. CNRS, Ministère de la Culture et de la Communication, Service Régional de l'Archéologie de Lorraine

Fait partie d'un numéro thématique : Les amphores en Gaule : production et circulation
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Les amphores en Gaule, 1992, p. 179-183

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Andrew P. FITZPATRICK

Cette contribution est un rapport préliminaire du projet "Amphores de l'Ecosse romaine". Son intérêt principal est dû à l'importance du matériel et des influences romaines au dehors des frontières. Une des grandes difficultés de ce travail est la limite de notre compréhension de l'approvisionnement militaire : comment les denrées ont-elles été transportées aux frontières, comment ont-elles été échangées ou vendues, et comment cela influence-t-il notre perception de leur distribution hors des frontières ?

Les amphores gauloises sont un aspect de ce travail qui vise à faire mieux comprendre l'approvisionnement militaire.

Nous nous proposons d'examiner tout le matériel amphorique trouvé en Ecosse. L'analyse quantitative se fait par nombre de tessons, poids et nombre minimum d'amphores. Un grand nombre de données de fouilles récentes ouvrent la perspective d'évaluer des collections anciennes dans lesquelles, souvent, seuls les cols ou anses ont été conservés.

L'examen pétrologique des objets posant problème se fera dans la dernière phase du projet. Actuellement, environ 70 % du projet est réalisé, mais la plus grande partie du matériel provenant des fouilles récentes n'a pas été examiné encore.

Les phases de l'occupation romaine en Ecosse

Grâce aux témoignages historiques, numis- matiques et archéologiques, on définit trois occupations romaines distinctes en Ecosse (Breeze 1982 ; Hanson et Maxwell 1983 ; Keppie 1986 ; Maxwell 1989).

1. L'occupation flavienne (vers 79-100 après J.-C)

La biographie d'Agricola, écrite par son gendre Tacite, raconte en détail les premières campagnes en

Ecosse. Plusieurs camps ont été occupés brièvement et la forteresse d'Inchtuthil fut abandonnée aux environs de 87 après J.-C. A la fin du siècle, il apparaît que les armées romaines se limitent à la ligne des rivières Tyne et Solway (fig. 1).

2. Les occupations antonines (vers 142/3-170/80 après J.-C)

La première occupation est la mieux connue grâce à la construction du mur d'Antonin, que l'on pense avoir été édifié entre 142 et 143 après J.-C. Nombre de camps, au nord du mur, sont connus et il y avait aussi un arrière-pays complexe, au-delà des camps (fig. 2). Le mur fut abandonné aux environs de 155/7 après J.-C, puis réoccupé un ou deux ans plus tard. Dans les années 160-70 après J.-C, la plupart des camps sont abandonnés. Quelques-uns sont occupés dans le Sud de l'Ecosse, aux environs de 180 après J.-C, mais, par la suite, le mur d'Hadrien a défini la frontière du Nord.

3. Les campagnes de Septime Sévère (vers 208-11 après J.-C)

Les campagnes de Septime Sévère se déroulent dans des camps temporaires ; cependant, quelques camps sont construits ou réoccupés (par exemple Newstead) et il y a même une forteresse légionnaire à Carpow (fig. 3). Après la mort de Septime Sévère, en 211 après J.-C, les armées romaines n'ont plus réoccupé l'Ecosse.

Il est difficile, et peut-être sans intérêt, d'essayer de mettre en relation l'évidence archéologique et des campagnes particulières. Cependant, les trois occupations romaines de l'Ecosse fournissent une série de sites avec une chronologie claire. Dans certains cas, il est impossible d'attribuer les trouvailles à l'occupation flavienne, ou antonine des camps, mais il y a plusieurs sites qui n'ont qu'une seule phase d'occupation.

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