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AVANT-PROPOS

Paul-Albert Février n'appréciait guère l'usage universitaire des Hommages et autres Mélanges, ses amis et ses collègues le savaient bien. Après sa brutale disparition, ils ont donc renoncé à consacrer à sa mémoire une publication collective, ne faisant exception que pour deux fascicules de revues auxquelles il avait donné beaucoup de lui- même, Provence historique et la Revue des Études ligures; mais, par souci de fidélité, ces initiatives ont gardé une ampleur limitée.

Il est cependant d'autres formes d'hommage que les Mélanges. Ainsi en a jugé l'Université de Provence, dans son désir de garder vivant le souvenir d'un homme qui a largement contribué à lui donner le visage qui est le sien actuellement: car Paul-Albert Février n'a pas seulement été professeur d'histoire romaine à Aix pendant près d'un quart de siècle, de 1968 jusqu'à sa mort en 1991, il fut également un temps vice-président de l'Université et, sans discontinuer, membre de ses différents conseils. J.-Cl. Bouvier et V.P. Kaftandjian, qui se sont succédé à la présidence de l'Université depuis 1991, ont donc pris une double initiative. Ils ont d'abord organisé à Aix une journée de commémoration, dont les Presses de l'Université ont rendu compte en 1992 par un petit ouvrage, Paul- Albert Février parmi nous, où la combinaison de témoignages venus d'horizons assez divers éclaire les multiples facettes de l'action et de la personnalité de leur collègue; pour que le savant soit honoré autant que l'homme, ils ont ensuite souhaité réunir et publier ses principaux articles. Et d'autres institutions les ont rejoints dans cette initiative.

L'École française de Rome, d'abord, qui a tenu par là à saluer la mémoire d'un ancien membre de la promotion 1955, et surtout d'un chercheur qui était resté chez elle un habitué: de la bibliothèque du palais Farnese, où il nourrissait de

références ses articles ou ses cours de licence et d'agrégation, mais également des locaux de la piazza Navona, où, régulièrement, il suivait — et animait — les séminaires internationaux d'archéologie chrétienne qui y sont réunis chaque mois pendant l'année universitaire. Les directeurs successifs de l'École, Claude Nicolet et André Vauchez, ont donc répondu avec faveur à la proposition de l'Université de faire paraître conjointement un recueil de ses œuvres dans la Collection de l'École française de Rome et aux Presses de l'Université de Provence, l'impression étant réalisée à Rome sous la responsabilité du secrétaire aux publications de l'École, F.-Ch. Uginet.

Ce projet commun a également rencontré enfin le désir exprimé par la ville de Fréjus de marquer sa reconnaissance à l'un des ses concitoyens les plus fidèles. Car Paul-Albert Février n'avait pas seulement à Fréjus sa maison familiale, dont il avait fait un véritable centre d'études ouvert à tous; du début jusqu'à la fin de sa vie de savant, sans cesse, il est revenu sur Fréjus et sa région. L'article qui figure en tête de sa bibliographie est en effet pour l'église de Saint-Raphaël, et sa dernière fouille, qu'il avait conduite en commun avec Michel Fixot et Lucien Rivet, a porté sur le groupe episcopal de Fréjus et ses abords immédiats. C'est pourquoi la Ville et son maire, François Léotard, ont voulu que la place à l'ouest de la cathédrale porte désormais son nom; et c'est pourquoi aussi ils ont souhaité être associés à la réédition de ses principaux travaux.

C'est donc de cette triple initiative que résulte la présente publication d'œuvres choisies. Il a fallu choisir en effet, mais les choix qui ont dû être faits au sein d'une bibliographie particulièrement riche et abondante n'ont d'autre but que de donner au lecteur le goût d'aller plus loin, de découvrir l'ensemble d'une œuvre multiforme, qui a

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