Couverture collection

William Hardy Alexander, Maius Opus (Aeneid 7-12) (extrait de University of California Publications in Classical Philology, XIV, n° 5 (1951))

[compte-rendu]

Année 1953 55-3-4 pp. 452-453
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 452

William Hardy Alexander, Maius Opus (Aeneid 7-12) (extrait de University of California Publications in Classical Philology, XIV, n° 5 (1951), p. 193-214) ; une broch. in-8°, 22 pages.

Virgile, au début du livre VII de X Enéide, parlant de la partie de son sujet qu'il aborde désormais, écrit : « maior rerum mihi nascitur ordo, f maius opus móveo ». M. Alexander s'est donné pour tâche, dans une brillante conférence, d'expliquer et de justifier ce jugement. Pourquoi les modernes, volontiers admirateurs et lecteurs des six premiers chants du poème, négligent-ils les six autres ? M. Alexander remarque que ce dédain est relativement récent et s'explique par la « renaissance homérique » du xixe siècle. Mais la faveur en laquelle les découvertes archéologiques — et l'enthousiasme souvent peu éclairé de Schliemann — nous ont conduits à tenir X Iliade n'existait pas à l'époque de Virgile, dont l'univers poétique était beaucoup plus proche de la pensée de ses contemporains, et plus satisfaisant pour eux que celui de l'épopée homérique. En réalité, les six derniers livres ne sont pas très différents des six premiers. Leur signification ultime résulte de la personne même d'Énée. Or, dit M. Alexander, si, au cours de la première moitié du poème, Énée est un chef de bande, un rescapé du grand naufrage troyen,

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw