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René Virgoulay et Claude Troisfontaines, Maurice Blondel. Bibliographie analytique et critique. II. Études sur Maurice Blondel (1893-1975) (coll. Centre d'archives Maurice Blondel, 3). 1976

[note bibliographique]

Année 1977 8-4 pp. 499-500
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René Virgoulay et Claude Troisfontaines, Maurice Blondel. Bibliographie analytique et critique. II. Études sur Maurice Blondel (1893-1975) (coll. Centre d'archives Maurice Blondel, 3). Louvain, Institut supérieur de philosophie - Éd. Peeters, [1976]. 495 p. 24 x 16.

Après le volume dédié aux écrits de Blondel (cfr RTL VU, 1976, p. 248-249), voici le répertoire des études consacrées au philosophe. On y retrouve la préoccupation qui donnait au tome précédent sa note originale : le souci de proposer une «bibliographie qui puisse être lue». Chaque livre, chaque article et même chaque compte rendu fait l'objet d'une note critique et documentaire situant, plus ou moins brièvement, le contenu et la portée du texte. Toute la documentation ainsi obtenue (1318 numéros) est classée selon un ordre chronologique qui suit au plus près, si possible mois par mois, le rythme de parution. Malgré les difficultés qu'elle entraîne pour certains documents, cette solution a le mérite de serrer au plus près le mouvement des controverses et l'entrecroisement des répliques et dupliques. Assez naturellement, les auteurs ont opéré, dans cette succession continue, des regroupements par chapitre. La bibliographie se veut exhaustive. Les auteurs avouent eux-mêmes, que dans leur quête, ils ont été « très loin ». Le fait que Blondel ait été abonné à l'Argus de la presse n'est pas étranger à l'ampleur de leur cueillette. A côté de tout ce qui vise directement le philosophe, on trouve des tas d'ouvrages et articles qui en évoquent seulement la pensée au tournant de quelques pages. Cette abondance, précieuse pour les chercheurs, nuit un peu à la lisibilité de la bibliographie. Par ailleurs, elle fait de l'ouvrage un instrument utile pour ceux qui explorent des domaines voisins comme le modernisme.

Dans un avant-propos qui dégage les «Lignes de force de la critique blondélienne », les auteurs survolent les quatre-vingts années recensées. Us indiquent les moments forts de la critique blondélienne. Ils rappellent combien Blondel était sensible à la moindre objection - le fait d'être abonné

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