Couverture fascicule

Adalberto Giovannini, Untersuchungen über die Natur und die Anfänge der bundesstaatlichen Sympolitie in Griechenland

[compte-rendu]

Année 1975 44-1 pp. 336-338
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Adalberto Giovannini, Untersuchungen über die Natur und die Anfange der bundesstaatlichen Sympolitie in Griechenland. Göttingen, Vandenhoeck et Ruprecht, 1971. 1 vol. 16x23,5 cm, 99 pp. (Hypom- nemata. Heft 33). Prix : 16,80 DM.

Dans ce petit livre d'une remarquable densité, Adalberto Giovannini a tenté de répondre aux questions embarrassantes que l'organisation des confédérations antiques a posées aux historiens. Après avoir réfuté la théorie courante qui voit dans les sympolities fédérales la dernière découverte du génie grec pour résoudre les problèmes posés par le particularisme des cités, l'auteur souligne le caractère peu satisfaisant des explications données pour justifier le développement des sympolities fédérales à partir des ethnè. Il entreprend une étude d'ensemble des documents relatifs aux premières manifestations historiques de ces ethnè, qu'il fait précéder d'une analyse des traits caractéristiques des Etats fédéraux de l'époque hellénistique.

Le premier chapitre, qui est consacré à ces problèmes, débute par une analyse salutaire des termes utilisés pour désigner ces formes de gouvernement. Il y a d'abord ethnos,qui sert à désigner tout État autre qu'une /w//5,qu'il soit ou non issu d'une peuplade. Ensuite, koinon, dont l'auteur montre qu'il n'est pas un terme technique ; puis, sympoliteia, qui ne désigne pas un traité de droit mais simplement le fait, pour des cités ou des personnes, de à la même vie politique (J'y reviendrai). Il en conclut que tous les termes techniques, à l'exception de ethnos, sont inopérants et, par conséquent les qu'on a prétendu en tirer. Adalberto Giovannini s'attache alors à décrire les organes du pouvoir central, dont la structure imite celle d'une cité, et sa compétence, qui est très étendue et ne se distingue pas facilement de celle d'une polis. Se tournant ensuite vers les Etats membres de la fédération, il que ceux-ci sont dotés d'une organisation propre, qu'ils s'occupent des internes, mais, même s'ils ont des relations avec des pays étrangers, qu'ils n'ont pas de politique extérieure. Ils paraissent avoir joui d'une autonomie assez grande, mais on ne constate pas d'effort pour définir leur position juridique par rapport au pouvoir central, où ils sont représentés notamment par des délégués.

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