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Raymond Dugrand, La Garrigue Montpellieraine. Essai d'explication d'un paysage

[compte-rendu]

Année 1965 6-2 pp. 143-147
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COMPTES RENDUS

Raymond Dugrand : La Garrigue Montpelliéraine. Essai d'explication d'un paysage. Paris. Presses Universitaires de France. 1964. in-8°, 292 p., 39 fig., 20 pi. photos. 25 F.

Cet ouvrage publié sous le patronage de la Société languedocienne de Géographie constitue la thèse complémentaire de M. Raymond Dugrand. Il se divise en trois parties :

— La morphologie des garrigues de Montpellier ;

— Le climat, la végétation et les sols ;

— La troisième partie est consacrée à la mise en valeur de la garrigue.

Le substrat morphologique

Dans la première partie, l'auteur fait le point des caractères morphologiques de la région étudiée. Bien que cette partie ne couvre que 64 pages et qu'il soit normal que la lithologie, les surfaces d'érosion, la livrée périglaciaire sur lesquelles le paysage végétal s'est implanté fassent l'objet d'une introduction étoffée, on trouvera peut-être excessive l'étude réservée aux problèmes morphologiques et à la datation des surfaces d'érosion.

L'auteur en identifie trois : la plus basse de 100 à 150 mètres développée entre Saint-Georges d'Orques et Bel-Air peut être datée du Pliocène par les Sables de Montpellier et les cailloutis villafranchiens sous lesquels elle s'enfouit à sa bordure méridionale.

Des deux autres surfaces, celle de 200 mètres tranche aussi bien les calcaires lutétiens à l'Ouest de Montarnaud que les marnes et grès éocènes de la partie orientale du sillon Montarnaud-Grabels ; celle de 300 mètres est essentiellement assise sur le calcaire jurassique du plateau de Viols le Fort qui sert de socle au Pic-St-Loup.

Pour M. Dugrand, ces deux surfaces sont du même âge et ont été réalisées au cours de la transgression miocène, mais elles ont été déformées, basculées, postérieurement au miocène, et dénivelées.

Le climat

Par contre, nous ne regretterons pas la part faite au climat de ces garrigues, beaucoup plus froides l'hiver et chaudes l'été que la plaine littorale (dans le bassin de St-Martin de Londres, on a enregistré dans la nuit du 4 au 5 février 1963: — 29°2, contre — 14°7 à la station de climatologie agricole de Bel- Air,

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