Couverture fascicule

Siegfried Schwertner, IATG = Index international des abréviations pour la théologie et les matières affinissantes. Berlin, De Gruyter, 1974

[compte-rendu]

Fait partie d'un numéro thématique : Georges Crespy, 1920-1976
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Siegfried Schwertner, IAT G = Index international des abréviations pour la théologie et les matières af finissant es. Berlin, De Gruyter, 1974. 16 X 24. 348 p.

La multiplication des Revues, des Index et des Bibliographies, les contrain¬ tes économiques qui engendrent les raccourcis et les sigles, ont favorisé l’éclo¬ sion, dans toutes les disciplines, d’une foule d’abréviations plus ou moins usuel¬ les qu’il n’est pas toujours aisé de déchiffrer. L’IATG (il n’est pas oublié dans son propre répertoire !) vient donc à son heure et il faut dire notre gratitude à S. Schwertner qui a réalisé une œuvre ingrate dont bénéficieront l’ensemble des bibliothécaires, étudiants, chercheurs. Désormais aucune référence bibliogra¬ phique ne devrait rester mystérieuse, si, du moins, la communauté théologi¬ que accepte les usages proposés.

L’ouvrage comprend deux parties, version et thème si je puis dire. La pre¬ mière donne la liste alphabétique des sigles qu’on peut rencontrer en indiquant les titres auxquels ils renvoient. La seconde offre le catalogue des publica¬ tions qu’on veut citer en abrégé et livre la clef du sigle qui la désigne en lan¬ gage international. Il est évident qu’une pareille liste contient une part d’arbi¬ traire ; si vaste soit-elle, la sélection de 7500 «titres de revues, de séries, de dictionnaires et d’éditions de source » ne peut éviter certaines confusions ou contestations. Voici un exemple : DEB renvoie à Dictionnaire encyclopédique de la Bible. Mais à Dictionnaire encyclopédique de la Bible on découvre qu’il ne s’agit pas du grand ouvrage publié en deux volumes par A. Westphal, en 1932, mais du DEB de Turnhout en 1 volume et plus récent. Un exemple de décision plus regrettable encore. Les commentaires édités par Delachaux et Niestlé sont partout indiqués par le sigle CNT (ainsi, tout récemment, en Al¬ lemagne, dans la très importante Histoire de la Littérature chrétienne primitive de Ph. Vielhauer). Or IAT G leur enlève cet emblème pour l’attribuer à Coinac-tanea neotestamentica. Les commentaires Delachaux devraient devenir CNT (N), décision d’autant plus illogique que dans la même série, les volumes d’AT restent CAT ! Dans la mesure où l’on souhaite que IAT G devienne vraiment ouvrage de référence, une consultation préalable aurait été nécessaire — p. ex., pour le NT, celle de la Studiorum Novi Testamenti Societas.

Restent enfin les lacunes, qui sont fréquentes en ce qui concerne la lit¬ térature de langue française. Passons pour nos modestes VB et VT B (je laisse deviner) ; voici plus grave : la grande Encyclopédie des Sciences Religieuses publiée en 13 volumes entre 1877 et 1882 par Lichtenberger est ignorée ; l’ou¬ bli dans laquelle elle est tombée se trouve ainsi consacré.

Une préface en trois langues explique les principes et les règles du manuel. Le souci de paraître en trois langues est louable, mais il eût mieux valu chercher un mot français pour traduire le titre : affinissantes ne l’est point et apparentées devrait être préféré dans une prochaine édition. Nos critiques veulent ainsi déjà la préparer. M Bouttier.