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Résistance génétique aux maladies animales, par M. Muller and G. Brem (Coord.). Revue Scientifique et Technique. Office international des Epizooties, Vol. 17 (1), avril 1998

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PRÉSENTATION

Résistance génétique aux maladies animales

par M. MULLER and G. BREM (Coord.).

Revue Scientifique et Technique.

Office International des Epizooties, Vol. 17 (1), Avril 1998, 392 pp.

M. Francis PETTER. -Le contrôle ou l’éradication des maladies des animaux domestiques reposent depuis longtemps sur la vaccination, la quarantaine, les traitements médicamenteux, l’abattage sanitaire ou la restriction des importations. On s’est efforcé aussi de renforcer la résistance des animaux aux maladies par l’immuno-ou la chimioprophylaxie. Actuellement on commence à utiliser dans le même but des programmes classiques de sélection génétique basés sur les caractères morphologiques, ou une sélection assistée par des marqueurs qui utilisent les polymorphismes ADN-dépendants, ou des approches transgéniques.

Comme le fait remarquer notre confrère BLANCOU, Directeur général de l’O.I.E., les progrès de nos connaissances sur les mécanismes génétiques de la sensibilité et de la résistance aux maladies ainsi que les progrès de séquençage qui font appel à la génétique comparée et au clonage des gènes, vont certainement permettre d’améliorer la santé des animaux domestiques. Une soixantaine d’auteurs sont responsables des vingt-six communications, classées selon neuf rubriques, qui sont la matière de cet ouvrage dont on ne peut malheureusement donner qu’une idée dans une analyse.

On s’efforce de comprendre comment s’exerce la résistance ou la sensibilité des êtres vivants à certains agents pathogènes. Les loci intervenant sont encore inconnus. La nature et l’importance de l’immunité anti-infectieuse naturelle et non spécifique sont très variables selon les espèces. Le développement des lymphocytes B, les anticorps produits par ces cellules et leur diversification sont essentiels à la santé et à la survie de tous les mammifères. Les lymphocytes T du porc jouent un rôle majeur dans sa réponse immune aux affections. Les cytokines jouent un rôle déterminant dans la régulation de la réponse immune. Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), appelé SLA, chez les porcins, est porté par le chromosome 7 sur lequel environ 60 gènes ont été caractérisés ; certains sont associés à des caractères physiologiques. Le complexe majeur d’histo-comptabilité ou CMH des bovins, appelé système BoLA, montre un polymorphisme élevé des gènes des bovins et d’autres espèces de ruminants.

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