n cette période tour men tée, mar -quée par l’émer gence d’une crise sani taire, je dirai d’abord com bien la soli da rité et la coopé ra tion inter -nationale fondent désormais nos actions de santé publique. Le forum qui s’ouvre et auquel je sou haite un grand succès illustre parfaitement cette volonté de coopé ra tion ren for cée entre nos deux nations dans le sec teur sani taire. Ces démar ches sont et seront indis pen sa bles à l’ave nir pour mieux faire face aux mal adies, qu’elles soient infec tieu ses ou non. Chacun le sait, aucune autre mal adie n’est aussi redou tée par nos con ci toyens de ce côté de l’Atlantique comme de l’autre, que le can cer. Au-delà des épreu ves vécues par nom bre d’entre nous, les chif fres viennent malheureusement expliquer cette angoisse : avec plus de 145 000 décès en 2008, le can -cer est dés or mais la pre mière cause de mortalité en France. Pour autant, d’incon tes ta bles gains ont été réali sés en matière de sur vie des malades, en grande par tie grâce aux moyens mis en oeuvre par nos gou ver ne ments dans la lutte con tre le cancer. En France, le plan can cer 2003-2007 a per mis des avan cées cer tai nes, qu’il s’agisse de dépis tage, d’orga ni sa tion des soins ou de recher che. L’Institut natio nal du can cer, créé en 2003, constitue l’opérateur principal de cette lutte con tre le can cer en par ti ci pant, à côté de l’ensem ble des acteurs, à la mise en oeuvre d’une poli ti que natio nale coor -don née de lutte con tre le can cer. Et je veux remer cier et saluer le pro fes seur Dominique Maraninchi d’avoir accepté de par ti ci per en mon nom à vos débats, ce qu’il fera, je le sais, avec sa grande compétence. Certes, le che min à par cou rir pour vaincre définitivement cette redoutable maladie est encore long, mais notre déter mi na tion est d’ores et déjà affi chée avec l’éla bo ra tion du deuxième plan can cer. Au-delà de la con cré -ti sa tion des mesu res recon nues comme effi ca ces dans le pre mier plan, celui-ci va comporter de nouvelles mesures, selon des axes insuf fi sam ment pris en compte dans le pre mier, comme la réduc tion des inéga li tés ou l’accom pa gne ment de malades atteints de can cer pen dant et après leur mal adie. Aussi, je ne peux que me réjouir de voir que les thè mes choi sis pour ce forum recou pent ces ques tions qui tran scen dent la mal adie elle-même et qui con si dè rent le patient dans sa sin gu la rité, dans sa vie quo ti dienne et dans sa rela tion à ses pro ches et à ses soignants. Vos discussions constitueront, à n’en pas douter, la base d’améliorations concrètes de la prise en charge des patients atteints de can cer dans nos deux pays. Je suis cer taine qu’une nou velle fois, dans ce cadre francoqué bé cois de par tage d’expé rien ces et d’échange d’idées qui ren force nos liens pro -fessionnels et scientifiques, chacun apprendra beaucoup. Je sou haite tout le suc cès mérité à votre forum. Merci, bonne chance et plein succès. Allocutions d’ouverture

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SANTÉ, SOCIÉTÉ ET SOLIDARITÉ N° 1, 2010 FORUM «LE CANCER Allocutions d’ouverture AU QUOTIDIEN »