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Les actes moteurs en psychophysiologie normale et pathologique

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Année 1963 16-218 pp. 745-751
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A. TOURNAY

Les actes moteurs en psychophysiologie normale et pathologique

Cours des 20 et 27 Février 1963

VI. — La montée au télécéphale

Dans l’organisation des superstructures, à l’étage supérieur si l’on veut, de ce qui repré¬ senterait, toujours un peu symboliquement, le niveau «moyen» de Jackson, la mise à exé¬ cution des commandes motrices va surpasser les agencements constitués par les noyaux gris centraux. Cela, à un certain degré de dévelop¬ pement des agencements qui se précisent dans l’écorce cérébrale.

I. — C’est que, dans l’ordre ascensionnel de la phylogénie des vertèbres, si l’encéphale peu à peu supplante la moelle de par une «céré-bration progressive », celle-ci va s’affirmer en plus, par la montée vers une «télencépha-lisation ».

Que si une apparition d’écorce cérébrale se réalise des reptiles aux oiseaux, celle-ci n’a guère de composante motrice par rapport au progrès d’information. Ce n’est que chez les mammifères que s’organisent les influences centrifuges sans supplanter d’abord les noyaux gris de façon appréciable. Ainsi, sont les ca¬ tégories inférieures des «lissencéphales ».

Mais à mesure que le progrès s’affirme en «gyrencéphalie », mieux que chez le chien et le chat, chez le singe, l’influence cortico-spi-nale prend de la puissance. Enfin, chez l’hom¬ me, le contrôle volontaire de la mobilité s’af¬ firme tout en laissant une certaine marge pour un certain passage temporel à des ac¬ complissements automatiques.

En bref, apparait et se perfectionne un sys¬ tème moteur nouveau, cortico-spinal, spécial, dit «système pyramidal ».

L’Etude concernant ce système doit, à l’heu¬ re présente, se concentrer dans une sorte d’alternative : d’une part, dégager des don¬ nées anatomiques et de pathologie neurologi¬ que les raisons d’individualiser ce système ; d’autre part, reprendre dans l’ordre fonction¬ nel le travail en commun de ce système avec les agencements des noyaux gris prenant

maintenant liaison avec un champ dans. l’écorce cérébrale.

II. — L’anatomie topographique du fais¬ ceau pyramidal proprement dit a été graduel¬ lement établie chez l’homme par l’étude ana¬ tomo-clinique des dégénérations et par com¬ paraison chez les animaux, à la suite de dégé¬ nérations expérimentalement provoquées.

Remettons en place sur un croquis : la moel¬ le en long et, à côté, une coupe transversale d’un segment, le bulbe, la protubérance et le pédoncule cérébral; la coupe du cerveau, fron¬ tale de Charcot, avec en dedans, proéminente dans le IIIe ventricule, la couche optique, en dehors, avec un petit espacement, les corps striés (noyau caudé, putamen, pallidum).

C’est par le bas, par dégénération dans le cordon blanc latéral de la moelle, au contact de la corne postérieure, que Turdes, en 1851, a reconnu le faisceau.

Puis, à mesure, le trajet a été prospecté et reconnu, à la partie ventrale du bulbe, au passage dans les «pyramides » faisant saillie. Là, fait capital, la voie venant de droite et celle venant de gauche se croisent. C’est la «décussation » des pyramides.

Au-dessus de ces voies croisées, sous-jacen¬ tes, le trajet des faisceaux a pu être suivi dans la partie ventrale du bulbe, dans la pro¬ tubérance et le pied du pédoncule cérébral.

Enfin, le faisceau de fibres, dont on remon¬ tait ainsi le courant, se groupait encore dans le couloir entre la couche optique et les corps striés, couloir appelé la «capsule interne ».

Restait le raccordement à l’écorce. Mais, avant, l’hémiplégie.

III. — La pathologie, bien avant les préci¬ sions neurologiques, donnait à connaître que la paralysie pouvait affecter d’un seul côté du corps, la face et les membres. Une blessure sur un côté de la tête et du cerveau, une hémor¬ ragie, un ramollissement, une tumeur sié¬ geant dans un hémisphère pouvaient en être la cause reconnaissable, avant qu’on incrimi¬ nât l’écorce en particulier.

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