Couverture fascicule

W. E. J. Kuiper. Θεοφράστου Χαρακτήρες. Theophrastus, Zedeprenten. Tekst en vertaling. (Hermeneus, série III)

[compte-rendu]

Année 1938 7-1 pp. 128-129
doc-ctrl/global/pdfdoc-ctrl/global/pdf
doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 128

128 COMPTES RENDUS

W. E. J. KuiPER. Θεοφράστου Χαρακτήρες. Theophrastus, Zedeprenten. Tekst en vertaling. Amsterdam, H. J. Paris, 1936, in-16, xv-118 pp. (Hermeneus, série III).

L'agréable présentation de ce volume doit beaucoup au choix des caractères d'imprimerie utilisés pour le texte grec. Ils ceux des Suppliantes d'Eschyle (éd. Viirtheim), conçus d'après des caractères vénitiens. Cette nouvelle édition de M. Kui- per est ce qu'on possède de mieux en langue néerlandaise pour les Caractères de Théophraste, à côté de la traduction de M. Groe- neboom. L'introduction rappelle les hypothèses de Burney (1880) et de Petersen (1859) au sujet de la genèse des Caractères ; elles sont brièvement réfutées. Théophraste nous est présenté comme le créateur d'un genre littéraire cultivé après lui par Lycon, de Céos et Philodème. Chose curieuse, cet ouvrage, moins philosophique que littéraire, répond fort peu aux lois de la : c'est, dit M. Kuiper, qu'il ne se comprend que si l'on y ajoute la mimique, une gesticulation appropriée. C'est alors qu'il devient vivant et qu'on oublie la sécheresse relative du lui-même.

Disons sans tarder que la version néerlandaise de M. Kuiper tient lieu de cette mimique. Et voilà pourquoi elle paraîtra, à certains lecteurs, un peu plus ample, plus fournie et plus longue que le texte original. Le caractère de 1'εϊρων (l'homme dissimulé) comporte 17 lignes de plus que le grec, qui en a 23. Quant à la préface, qui est l'œuvre d'un Byzantin, elle était assez amphigourique pour que le traducteur pût se dispenser « d'en remettre ». Mais il le fait de manière si plaisante qu'on ne saurait lui en vouloir...

Le texte dépend étroitement de celui de Diels (Oxford), mais la personnalité de M. Kuiper se révèle même dans certains de l'établissement du texte.

On peut différer d'avis sur la manière de rendre plus d'un controversé ; mais les solutions adoptées ou proposées par M. Kuiper rencontreront en général l'adhésion des lecteurs Cependant, dans le portrait du flatteur (II, 2) le mot αντον devrait être rendu de façon plus claire : certains lecteurs croire qu'il s'agit du flatteur lui-même. Ce pronom désigne « le patron », et, plus loin M. Kuiper lui trouve des équivalents fort ingénieux : de groóte man ou bien encore : meneer.

On ne saurait compter les expressions pittoresques et qui émaillent la traduction de M. K. Parfois elles introduisent d'autres images que celles du texte grec, ou reflètent d'autres proverbes ; mais elles sont entièrement dans la note qu'a voulu donner Théophraste.

Je me demande si, malgré la note de M. K. à propos de II 1. 39-40, λέγων et διαχριθνρίζειν ne pourraient pas être C'est un hellénisme connu, que λέγων apposé au sujet d'un

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccw doc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw