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Monique Peyrafort-Huin. La bibliothèque médiévale de l’abbaye de Pontigny (XIIe-XIXe siècle) : histoire, inventaires anciens, manuscrits, avec la collaboration de Patricia Stirnemann et une contribution de Jean-Luc Benoit

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Monique Peyrafort-Huin. La bibliothèque médiévale de l’abbaye de Pontigny (XIIe-XIXe siècle) : histoire, inventaires anciens, manuscrits, avec la collaboration de Patricia Stirnemann et une contribution de Jean-Luc Benoit. Paris : CNRS Éditions, 2001. In-4o, 846 pages, ill. (Documents, études et répertoires publiés par l’Institut de recherche et d’histoire des textes, 60.) M. Peyrafort-Huin fait paraître, dans ce livre, le fruit d’un travail de quelque trente ans consacré à la bibliothèquemédiévale de l’abbaye de Pontigny (Yonne). Il faut en effet y voir l’aboutissement de sa thèse de l’École nationale des chartes, qu’elle soutint en 1979. L’ouvrage, cependant, n’est pas la simple version remaniée de sa thèse d’école : sa publication, sans cesse différée par de nouvelles découvertes et par le souci de perfection qui caractérise son auteur, a bénéficié à la fois de la longue expérience de M. Peyrafort à la section de codicologie de l’IRHT, de la compétence des chercheurs qui y ont été associés, des dernières recherches en cours sur les bibliothèquesmédiévales et des outils technologiques les plus marquants de ces deux décennies, parmi lesquels la photographie numérique. Il en résulte un ouvrage volumineux (plus de 800 pages) qui se révèle être un extraordinaire répertoire de sources pour qui s’intéresse à l’histoire des bibliothèques médiévales ou à celle de Pontigny en particulier. La plus grande partie du volume, environ cinq cents pages, soit près des deux tiers, est en effet consacrée aux éditions de sources ainsi qu’aux annexes, tables, index et planches. La partie rédigée, c’est-à-dire l’étude proprement dite de la bibliothèque médiévale, occupe les deux cent quarante premières pages. Elle est donc réduite en comparaison mais elle est indissociable des sources et des annexes sur lesquelles elle s’appuie et dont elle constitue un complément et une introduction. L’équilibre annoncé par le titre est ainsi rigoureusement respecté entre histoire (l’étude préliminaire), inventaires anciens (sources) et manuscrits (sources). L’étude est présentée en quatre parties, qui suivent une progression chronologique générale : l’essor de la bibliothèque entre le xiie et la première moitié du xiiie siècle, la vie de la bibliothèque au Moyen Âge, la bibliothèque jusqu’à la Révolution et la dispersion de la bibliothèque médiévale jusqu’au xixe siècle, cette dernière partie reprenant, en l’actualisant, un article déjà paru en 1984. L’un des principaux apports des deux premières parties, consacrées à la période médiévale de la bibliothèque, est de rétablir une vision plus juste de la chronologie de l’activité du scriptorium de Pontigny et de la constitution de sa bibliothèque. Deuxième fille de Cîteaux fondée en 1114, soit un an avant Clairvaux, et très tôt à la tête d’une

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