Couverture fascicule

Stockholm International Peace Research Institute. SIPRI Yearbook 2002. Armaments, Disarmament and International Security

[compte-rendu]

Année 2003 68-2 pp. 436-438
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SIPRI Yearbook 2002. Armaments, Disarmament and International Security

Stockholm International Peace Research Institute

Oxford, Oxford University Press, 2002, 845 pages

La parution, en 2002, du 33e annuaire du SIPRI sur « Les armements, le désarmement et la sécurité internationale » témoigne de la continuité de l'action

menée dans ce domaine par l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, et du prestige dont celui-ci jouit aujourd'hui dans la communauté des stratégistes et des « intellectuels de la défense ». Dès l'origine, il s'était assigné une tâche ambitieuse, et son premier directeur, Robert Nield, un économiste et politologue britannique, avait défini des orientations de recherche qui n'ont guère varié pendant toute la période de l'antagonisme Est-Ouest. En premier lieu, il s'agissait de faire l'inventaire des potentiels militaires des Etats et d'analyser la compétition techno-stratégique dans laquelle étaient engagés les protagonistes de la guerre froide. Par ailleurs, on avait pris conscience du développement du commerce des armes avec les pays du Tiers-Monde, et l'on ressentait fa nécessité d'en pallier les effets négatifs par une réglementation appropriée. A cet égard, les études du SIPRI ont joué un rôle pionnier, et ses recommandations ont parfois été prises en compte par les Etats, comme l'attestent la création du registre des ventes d'armes de l'ONU et l'adoption de codes de conduite par les pays exportateurs de matériels de guerre dans le cadre d'organisations régionales. Enfin, on attachait une grande importance aux problèmes du désarmement, et les travaux du SIPRI dans ce domaine étaient de nature à servir les objectifs de la diplomatie suédoise, qui s'était fortement impliquée dans les négociations qui se déroulaient depuis 1962 dans le cadre du comité des dix-huit de Genève.

Au fil des ans, le SIPRI s'est affirmé comme un centre d'analyse et de réflexion hors pair sur les questions relatives aux armements et au désarmement, grâce à l'appui du gouvernement suédois qui n'a pas lésiné sur les moyens financiers mis à sa disposition. De surcroît, les directeurs qui se sont succédé à la tête de l'Institut depuis 1968 ont usé de la latitude qui leur était donnée pour s'assurer le concours des meilleurs experts et élargir le champ de leurs investigations en fonction de l'évolution de la conjoncture internationale. Ainsi, Adam Daniel Rotfeld, qui a dirigé le SIPRI de 1991 à 2002, a pris l'initiative d'accorder une place plus impor-

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