Couverture fascicule

Otto (Walter F.), Aufsätze zur römischen Religionsgeschichte

[compte-rendu]

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, Meisenheim am Glan, Verlag Anton Hain, 1975, 216 p. (Beitrage zur Klassischen Philologie, Heft 71). — Après la mort de W. F. Otto, en 1958, ses fidèles ont publié deux recueils d'articles inédits ou anciens et difficilement accessibles. Aujourd'hui sont repris huit articles publiés dans diverses revues entre 1905 et 1916 et consacrés à la religion romaine: Iuno (Philologus, 1905) ; Mania und Lares (A.L.L.G., 1908) ; Römische Sondergötter (Rh. M., 1909) ; Religio und Supers titio (A.R.W., 1909 ; repris et complété en 191 1) ; Römische Sagen (W.St., 1912 et 19 13) ; Die Luperci und die Feier der Luperealien (Philologus, 1913) ; Lustrum (Rh. M., 1916). Il serait vain de chercher à démêler en détail, dans ces articles concernant une discipline qui a tant évolué, ce qui est aujourd'hui dépassé de ce qui garde toute sa valeur (encore que l'on ne puisse oublier que c'est dans le premier de ces articles qu'ont été affirmées des etymologies différentes pour les noms de Junon et de Jupiter ; on sait l'importance qu'a eue le rapprochement de Iuno et de iuuenis, assez généralement admis aujourd'hui — même si, par ailleurs, on ne croit plus que les iunones étaient l'équivalent féminin du genius ni que Junon ait été d'abord une divinité infernale). Aussi bien ne semble- t-il pas que ce soit là le but du recueil. Dans la plupart de ces travaux une vaste érudition et une logique serrée fournissent un point de départ rigoureux pour les discussions futures, en même temps que se révèlent les dons de pénétration et de sympathie d'un savant qui n'hésite pas à manifester ses propres convictions. Cette chaleur humaine, rare dans les travaux de cette époque, annonce ces grandes synthèses de W. F. Otto, dont les plus célèbres sont Die Götter Griechenlands et Dionysos (traduit en français, au Mercure de France, en 1969), ouvrages originaux et fort personnels, où l'auteur se montrait un précurseur au moins par le caractère «synchronique» de sa méthode. — F. Delarue.