Couverture fascicule

Renato Raffaelli & Alba Tontini (dir.), Lecturae Plautinae Sarsinates 17, Rudens, 2014

[compte-rendu]

Année 2016 193-194 pp. 274-275
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Renato Raffaelli & Alba Tontini (dir.), Lecturae Plautinae Sarsinates 17, Rudens : Urbino, Quattro venti, Collection «Ludus Philologiae » , 2014, 123 pages. Le livre constitue les Actes de la journée d’étude autour du Rudens tenue le 28 septembre 2013 à Sarsina ; il s’agit de la dix-septième édition de ces journées plautiniennes consacrées, depuis 1997, à l’une des comédies du poète sarsinate, dans l’ordre alphabétique de la liste des textes conservés. On voit qu’avecRudens on approche de la fin de la série. Et on ne peut qu’admirer la constance de nos collègues italiens capables de suivre un projet cohérent sur une vingtaine d’années et d’être accompagnés dans ce projet philologique par une collection scientifique et un éditeur. Après une présentation de la journée elle-même par Renato Raffaelli et Cesare

Questa (p. 7-9), co-responsables de la collection «Ludus Philologiae » qui accueille ces journées plautiniennes, dans laquelle on apprend que des extraits traduits de la pièce ont été donnés par quatre comédiens durant le colloque, puis une présentation sommaire duRudens parRenatoRaffaelli (p. 11-15), se succèdent cinq communications scientifiques. Rosario López Gregoris («Appunti sulla teatralità della Rudens. L’uso dei sensi come strumento di «ricreazione «scenica » , p. 19-43) s’intéresse aux particularités génériques de la pièce : on n’y voit pas d’esclave rusé, il y a une prêtresse, comme dans une tragédie, une divinité fait le Prologue, le leno Labrax finit par récupérer ses biens avec l’aide des personnages sympathiques... Bref, on est loin du monde plautinien standard. Plus encore, c’est une pièce à paysage marin et il faut tout l’art du poète pour évoquer partout la mer et ses tempêtes sans qu’on puisse la montrer scéniquement. Tout est dans les mots et on reconnaît dans la manière de procéder de l’auteur (qui enseigne à l’Autonome de Madrid)

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