Couverture fascicule

R. Pfister — Nouveaux textiles de Palmyre découverts par le Service des Antiquités du Haut-Commissariat de la République française dans la Nécropole de Palmyre. Paris, Les éditions d’art et d’histoire, 1937.
H. Seyrig — Inscription relative au commerce de Palmyre (Extrait de l'Annuaire de l’Inst. de philologie et d’histoire orientales..., IV, 1936, pp. 397-402).
J. Cantineau — Inventaire des inscriptions de Palmyre. Fasc. VIII (suite) : Le dépôt des Antiquités. Beyrouth, Imprimerie Catholique, 1936

[compte-rendu]

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R. Pfister — N ouveaux textiles de Palmyre découverts par le Service des Antiquités du Haut-Commissariat de la République française dans la Né¬ cropole de Palmyre. Pet. in-4°, 56 pp., 9 pi. Paris, Les éditions d’art et d’his¬ toire, 1937.

H. Seyrig — Inscription relative au commerce de Palmyre (Extrait de Y Annuaire de l’înst. de philologie et d’histoire orientales..., IV, 1936, pp. 397-402).

J. Cantineau — Inventaire des inscriptions de Palmyre. Fasc. VIII (suite) : Le dépôt des Antiquités. In-8°, 96 pp. Beyrouth, Imprimerie Catho¬ lique, 1936. -

Les relations de Palmyre avec la Chine et l’Iran viennent d’être attestées par une série de documents. Le tombeau d’Elahbel, construit en 103 de notre ère pour recevoir 300 corps, ne semble pas avoir servi dans sa totalité ni avoir été utilisé pour des sépultures d’époque byzantine ou arabe ; ainsi le lot d’é¬ toffes fourni par le déblaiement des étages complète-t-il heureusement les premières trouvailles interprétées antérieurement par M. R. Pfister (Voir MUSJ, XIX, pp. 132-133).

Les conclusions du premier mémoire sont confirmées. Des tissus de soie, confectionnés et teints en Chine, étaient importés en nombre à Palmyre et sans doute à Doura (d’où provient un des spécimens examinés) ; on les recon¬ naît à la torsion des fils, jointe à des teintures spéciales — telles que la garance ou le lac-dye produit par une cochenille de l’Inde. Parmi les étoffes de laine apparaissent des tissus sergés damassés, dessinés en losanges ou en damier, ainsi que des tissus rouges, décorés de bandes très fines en gobelin ; la pi. I, en couleurs, reproduit un de ces derniers fragments, provenant, semble-t-il, d’une jambière iranienne ; une étude annoncée de M. H. Seyrig, Armes et cos¬ tumes iraniens à Palmyre, éclairera bientôt le difficile problème des influences artistiques qui prévalurent dans la steppe sjmienne et mésopotamienne. Quant aux cotonnades, elles proviennent directement de l’Inde, car «il ne semble pas que même vers la fin du Ier siècle de notre ère on ait produit du coton ailleurs qu’aux Indes (et peut-être dans le Soudan) ».

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