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Séminaire International de sémiotique et de linguistique d'Urbino

[compte-rendu]

Année 1978 6 pp. 91-94
Fait partie d'un numéro thématique : Décembre 1978
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SEMINAIRE INTERNATIONAL DE SEMIOTIQUE ET DE LINGUISTIQUE (Urbino, 10-30 juillet 1978)

Compte-rendu de J. Lindenfeld et G. Vignaux

Première partie : rapport général

(J. Lindenfeld)

II est toujours très difficile de faire un compte-rendu "unifiant" d'activités qui, en surface tout au moins, n'ont rien d'unifié... L'impression générale que donne la série de colloques et de cours organisée à Urbino cette année est en effet celle d'une très grande diversité de points de vue sur la sémiotique. Ceux qui, en arrivant à Urbino, savaient (ou croyaient savoir...) ce qu'est la sémiotique pourraient bien repartir en se disant qu'ils ne le savent plus, tant on leur a offert d'approches différentes en quelques jours. Mais ce n'est pas là un trait négatif, bien au contraire : en face de cette abondance de points de vue, on se sent obligé de tout remettre en question quant aux fondements de la sémiotique et aux méthodes de travail à utiliser. C'est en ce sens que le séminaire d' Urbino, étant donné surtout son caractère multi disci pi inaire, peut faire avancer la sémiotique.

N'ayant assisté que de façon sporadtque à quelques cours entre deux colloques (voir le rapport de G. Vignaux ci-dessous), je me contenterai d'en citer quelques-uns pour donner une idée de leur diversité et de leur caractère international : "The language of madness" (D. COOPER, Londres), "Cooperazione testuale et competenza di génère" (U. ECO, Bologne), "Actes de parole, actes gestuels : la sémantique du rite" (C. KARNOOUH, Paris), 'Semiotics and Sociology" (I. ROSSI, New- York), "Symbolique du langage" (T. TODOROV, Paris), "Logique et linguistique" (F. GUENTHNER, Tubingen). L'une des fonctions importantes de ces cours consiste à fournir aux étudiants un large éventail de méthodes d'analyse pour l'étude des "signes", quelle qu'en soit la nature.

Outre quelques conférences suivies de discussions, il s'est formé un certain nombre de groupes de travail. L'un d'entre eux, intitulé "Speech acts : perö quali ?" (M. SBISA, Trieste, et P. FABBRI, Bologne), a abordé de nombreux problèmes touchant tant à la linguistique et à la philosophie du langage qu'à la sociologie du type interactionniste. La discussion y était parfois fort animée, comme il se doit dans un groupe de

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