Couverture fascicule

St Thomas Aquinas and the Natural Law Tradition, Contemporary Perspectives, edited by John Goyette, Mark S. Latkovic, and Richard S. Myers, Washington, D. C., The Catholic University of America Press, 2004

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St Thomas Aquinas and the Natural Law Tradition, Contemporary Perspectives,

edited by John Goyette, Mark S. Latkovic, and Richard S. Myers, Washington, D. C., The Catholic University of America Press, 2004, 311 pages, ISBN 0-8132-1399-1, USD 36,95. La question de la loi naturelle chez Thomas d’Aquin, au cours de ces dernières années, a suscité l’intérêt des philosophes des idées politiques dont l’ouvrage de John Finnis est un bon exemple (Aquinas : Moral, Political and Legal Theory, New-York, Oxford University Press, 1998). Ce volume traduit le renouveau des recherches sur cette question, en reprenant les contributions de la Journée d’études sur «St. Thomas Aquinas and the Natural Law Tradition » , soutenue, en juin 2000, par le Sacred Heart Major Seminary de Détroit (Michigan) et l’Ave Maria School of Law (Ann Arbor, Michigan). Les commanditaires de ce colloque, bien évidemment, ne visent pas une remise en cause critique de la notion de loi naturelle chez Thomas, mais plutôt une «défense et illustration » de celle-ci et tentent d’en montrer toutes les implications théologiques actuelles, dans le cadre d’une théologie catholique traditionnelle. Benedict M. Ashley y défend ainsi la notion de liberté humaine et de loi naturelle dans le contexte des sciences naturelles actuelles. Janet E. Smith, dans une perspective aristotélicienne et thomiste, montre comment défendre, contre le relativisme éthique, l’objection des jugements moraux. En dehors de cette apologie de la morale objective thomiste, David Novak compare la notion de loi naturelle chez Thomas et Maïmonide. Romanus Cessario aborde la relation entre la sagesse divine, la loi éternelle et Jésus-Christ. Dans une perspective plus politique, Christopher Wolfe se consacre aux rapports entre la loi naturelle thomasienne et la tradition américaine des droits naturels et conclut – mais est-ce étonnant ? – à l’influence limitée de la première sur la seconde, en omettant de préciser que

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