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Institut national de la langue française. Histoire de la langue française, 1914-1945, sous la direction de Gérald Antoine et de Robert Martin

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BIBLIOGRAPHIE

I COMPTES RENDUS CRITIQUES

Histoire de la langue, p. 265. — Droit et construction de l’État, p. 267. — Élites urbaines, p. 274. — Histoire religieuse, p. 282. — Art et vie sociale, p. 285.

Histoire de la langue

. Paris: C. N. R. S. Éditions, 1995. In-8o, 1049 pages. •Institut national de la langue française. Histoire de la langue française, 1945-2000, sous la dir. de Gérald Antoine et de Bernard Cerquiglini. Paris: C. N. R. S. Éditions, 2000. In-8o, 1028 pages. Après les vingt-trois premiers volumes, réédités de 1966 à 1979, qui avaient été signés de Ferdinand Brunot lui-même, puis de Charles Bruneau, et qui avaient mené l’Histoire

de la langue française jusqu’à 1880, le projet de poursuivre cette entreprise colossale, sous la forme désormais collective d’une équipe nombreuse de collaborateurs, a abouti à la publication, à partir de 1985, de trois autres et derniers volumes, correspondant respectivement aux périodes 1880-1914, 1914-1945, enfin 1945-2000. La diversification instaurée chez les rédacteurs répond à celle, particulièrement caractéristique elle aussi de la période étudiée, de tout ce qui se regroupe maintenant sous l’étiquette «Sciences du langage». Car faire l’histoire de la langue française est aussi révéler celle de la ou des disciplines qui en prennent en charge la description; dans une conception d’ensemble identique, les quelques différences observables entre les deux derniers volumes parus sont à ce titre pleines d’enseignement. C’est à ces différences et aux informations à y puiser qu’on s’attachera plus particulièrement ici, plutôt qu’aux recensement et analyse d’études dont la qualité et l’intérêt ne sont plus à démontrer, compte tenu du choix des auteurs, tous spécialistes consacrés de la matière qu’ils avaient pour mission de traiter. En relation avec ces nouvelles «tendances» de la linguistique française, on remarquera la longueur exceptionnelle de la dernière période couverte par cet ultime volume de la série, qui, pour la France, a été celle «de la mutation la plus ample, la plus profonde, la plus rapide aussi» (René Rémond, «Panorama historique», au volume 1945-2000,

p. 13), dont les composantes sont identifiées et précisément définies dans le texte liminaire de R. Rémond (ibid., p. 13-21). La périodisation large qui a été retenue permet de couvrir la diversité des changements linguistiques associés à ces mutations de la société francophone, à la faveur de démultiplications occasionnellement faites dans les approches d’un même objet d’étude et qui correspondent généralement, en outre, à

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