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Les réseaux d’eau courante dans l’Antiquité. Réparations, modifications, réutilisations, abandon, récupération. Actes du colloque international de Nancy (20-21 novembre 2009). -Sous la direction de C. Abadie-Reynal, S. Provost, P. Vipard. -Rennes : Presses Universitaires, 2011

[compte-rendu]

Année 2012 114-1 pp. 231-233
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notes de lecture 231

Les réseaux d’eau courante dans l’Antiquité. Réparations, modifications, réutilisations, abandon, récupération. Actes du colloque international de Nancy (20-21 novembre 2009). -Sous la direction de C. Abadie-Reynal, S. Provost, P. Vipard. -Rennes : Presses Universitaires, 2011. -244 p. : bibliogr., ill., index, cartes, plans. -(Archéologie et Culture, ISSN : 1751.8754). -ISBN : 978.2.7535.1341.9. Ce volume de la collection «Archéologie & Culture » reprend les actes du colloque consacré aux réseaux hydrauliques, qui s’est tenu à Nancy en novembre 2009. Les vingt-six contributions sont organisées en deux grandes parties et précédées d’une brève présentation du thème choisi par les éditeurs, «l’histoire des eaux courantes dans l’Antiquité » . Ces derniers ont pris le parti de différencier l’étude des aqueducs, objet du premier chapitre, de celle plus globale des structures hydrauliques (citernes, canalisations et puits) qui forment l’ensemble du réseau d’eau d’un site. L’ouvrage se termine avec la conclusion de P. Leveau, suivie d’un index fort utile regroupant les notions clés et le vocabulaire technique de l’hydraulique ancienne ainsi que les noms des sites évoqués. Les auteurs sont les acteurs de la recherche archéologique en France, des chercheurs des universités et du CNRS mais aussi des archéologues appartenant tant aux collectivités locales qu’à l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. La moitié des études de cas traite des travaux de terrain de la Gaule romaine. Les fouilles programmées et préventives des dernières années ont renouvelé considérablement les connaissances en matière d’hydraulique ancienne. Le cadre préventif donne accès aux sous-sols des grandes villes, offrant parfois à voir le réseau d’eau d’un quartier et son évolution sur plusieurs siècles. Il donne également à étudier, à la campagne, des surfaces importantes et appréciables pour connaître des tronçons d’aqueduc. Les fouilles préventives peuvent parfois être complétées par des campagnes programmées (Vieil-Evreux). Ces dernières sont surtout le cadre des études de terrain à l’étranger. Les exemples gaulois sont ainsi comparés à Rome et plus généralement aux sites d’Orient (Antioche, Apamée, Délos,

Dyrrachium, Philippes, Sinope et Zeugma) et même d’Égypte (El-Deir). Les bornes chronologiques dépassent celles de l’époque romaine, avec des études sur la période classique et hellénistique (J.-Ch. Moretti & M. Fincker) et l’époque protobyzantine (C. Abadie-Reynal et S. Provost). Les études présentées ne s’appuient pas seulement sur l’apport de l’archéologie mais également des sources littéraires (H. Dessales et C. Barat), épigraphiques (E. Deniaux) et des documents photographiques (C. Barat). Ce colloque illustre le renouveau des études consacrées à l’hydraulique antique, par la perception des structures constituant le réseau d’eau d’un site suivant leur évolution sur un temps long. L’objectif est d’analyser des logiques d’utilisation de l’eau afin de comprendre la place des réseaux hydrauliques et ainsi les envisager dans la longue durée pour comprendre la stratégie des villes en matière d’eau. Sous le titre «Recherches sur les aqueducs » , la première partie regroupe dix articles consacrés à un édifice particulier, l’aqueduc, seul ouvrage hydraulique à avoir intéressé longtemps les chercheurs. Les études ont privilégié une large période afin de percevoir les aléas divers qu’il peut subir, des dégradations naturelles ou causées par l’homme (H. Dessales). Le vocabulaire employé dans les inscriptions et sources littéraires permet de classer les différentes opérations, du simple entretien de l’édifice à une entreprise plus importante en main d’oeuvre et en financement (H. Dessales). L’aqueduc de Dyrrachium

(Albanie), endommagé sous les effets du temps, a nécessité une réfection sous le règne de l’empereur Sévère Alexandre (E. Deniaux). L’étude des vestiges a permis de préciser les différentes étapes dans la vie d’un aqueduc.

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