Couverture fascicule

Simonis Francis, L’Afrique soudanaise au Moyen Age, Le temps des grands empires (Ghana, Mali, Sonrhaï), 2010

[compte-rendu]

Fait partie d'un numéro thématique : Mayotte, un enjeu ultramarin
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SIMONIS Francis, L’Afrique soudanaise au Moyen Age, Le temps des grands empires (Ghana, Mali, Sonrhaï), ed. CRDP, Aix-Marseille,

199 p., 2010

À tous les collègues un peu désarçonnés par les perspectives nouvelles des programmes, voici une réponse claire et pédagogique d’un de nos collègues, spécialiste de l’Afrique. Ce volume représentera un guide indispensable sous la forme de mises au point chronologiques, thématiques, de textes et de documents accompagnés de courts commentaires et d’un lexique indispensable. Il est divisé en trois parties ; la première est consacrée aux sources de notre connaissance contemporaine et à l’état des connaissances ; la seconde, d’approche chronologique permet de replacer dans le temps et l’espace (cartes à l’appui) les trois grandes constructions étatiques de l’Afrique occidentale au Moyen Age, étant entendu qu’il s’agit d’une périodisation occidentale, bien que la bataille deTondibi, en 1591, qui marqua la victoire décisive du Maroc sur le Sonrhaï ait correspondu à une coupure chronologique pas trop éloignée que la périodisation occidentale ; la troisième «thématique » est consacrée aux trois principaux aspects de l’histoire de ces empires, l’organisation sociale, les fondements culturels, l’économie et les échanges. Francis Simonis permet de faire le point sur des éléments aussi fondamentaux dans le fonctionnement de ces empires que l’esclavage, l’or du Soudan et la traite saharienne en quelques pages synthétiques, bien venues. Les spécialistes ne trouveront évidemment pas ici des révélations, mais ce n’est pas le but de cet ouvrage. Les enseignants et les étudiants y trouveront cependant de grands textes fondateurs comme des extraits de l’épopée de Sunjata (Soundiata dans d’autres transcriptions). Peut-être aurait-il été nécessaire d’élargir la réflexion à une réflexion sur la nature de l’Etat dans ces constructions impériales, l’approche chronologique étant essentiellement une histoire dynastique. Peut-être surtout continueront-ils aussi à se poser la question : pourquoi ces empires se sont-ils écroulés. Marc MICHEL

CARAÏBES

BRUNEEL Didier, Des banques coloniales à l’IEDOM, (sans lieu), Société d’histoire de la Guadeloupe, 2011, 242 p.

L’ancien haut responsable de la Banque de France que fut Didier Bruneel avait par ailleurs co-animé la Mission historique de la banque centrale. Il était donc bien placé pour livrer ce petit livre qui se consacre à un pan de l’histoire bancaire ultramarine. Certes, sa facture n’est guère «académique » , et il faut le considérer comme un apport fort intéressant d’un riche matériau qui ne manquera d’alimenter les méditations sur le «système économique et bancaire » ultramarin. En effet, avec finesse et précision, l’auteur retrace une 354 comptes rendus