Couverture fascicule

Celtica, XXIX, 2017

[compte-rendu]

Année 2018 44 pp. 251-252
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BIBLIOGRAPHIE 251

B. PÉRIODIQUES

Celtica, ed. by Barry J. Lewis and Ruairí Ó hUiginn, Dublin, Dublin Institute for Advances Studies – The School of Celtic Studies, XXIX, 2017, 329 p. Donnchadh Ó Corráin, «A Crux in the Fourth Letter of Columbanus » , p. 1‑5. L’auteur (récemment décédé) critique les restitutions proposées jusqu’ici pour un passage difficile des lettres de Colomban – cf. G. S. M. Walker, Sancti Columbani Opera, Dublin, 1957, p. 30, § 5. Colomban fait référence à un correspondant, mss. fel. modo, Walker Fedolio modo, Smit fel sinodo, là où il faut lire simplement le nom irlandais Felmedo (ablatif singulier d’une latinisation de Felmed, var. de Fedlimid).

Paul Russell, «Aduwyn gaer yssyd : An early Welsh poem revisited » , p. 6‑37. Ce poème du Livre de Taliesin, dont le titre est lacunaire ([ Et] mic Dinbych), fait l’éloge d’une forteresse au bord de la mer, Dinbych – Tenby en Pembrokeshire. La description d’une fête des calendes de janvier, offerte par la générosité du prince, Bleiddudd, est graduellement rejetée dans le passé : on apprend que Bleiddudd est décédé et que son successeur est encore inconnu. Le poète affirme néanmoins la certitude de se voir accepté par le nouveau maître. Plusieurs datations ont été jusqu’ici proposées : début du ixe siècle (Th. Charles-Edwards) ou fin ixe siècle (Ifor Williams), fin xe ou début xie pour N. Tolstoy. P. Russell reprend l’argumentation et donne en appendice une édition nouvelle, avec traduction. Il est fait référence à un personnage qui serait l’arrière-petit-fils d’Owein : Ifor Williams pensait à un descendant d’Owain ab Maredudd, mort en 811. La strophe supplémentaire du Livre de Taliesin fait mention d’une guerre fratricide entre cousins (ceifn), celui du Dyfed étant vaincu par celui de Gwynedd – cela pourrait renvoyer à la victoire de Maredudd ab Owain sur Cadwallon ap Ieuaf, en 985, victoire qui lui assura le contrôle de Gwynedd. Clodagh Dooney, «Who was Ailill Moshaulum ? » , p. 38‑54. L’ancêtre légendaire des Eoganacht, Ailill Auluim («à l’oreille nue » ), est, dans un seul texte, doté d’un sobriquet différent, Moshaulum. On trouve aussi les variantes Mo-Auluim, Mo-Uluim. S’agit-il d’un hypocoristique avec le possessif Mo- ? On y a vu parfois le préfixe M’-Me présent dans quelques noms de tribus, comme Corco-m-(D) ruad. L’auteur réexamine toutes les légendes destinées à expliquer cette épithète, et rappelle les théories de T. F. O’Rahilly, Liam Ó Buachalla, etc., concernant les différentes strates de population du Leinster. Aogán Ó hIarlaithe, «Sinech Cró, an mháthair chíche agus an t-altramas in Éirinn sa Mheánaois » , p. 55‑75. Sinech Cró est une nourrice apparaissant dans la légende Cath Chairn Chonaill. Son nom repose sur le mot sine, «tétine » . L’auteur examine le thème des nourrices dans les légendes et dans les institutions, l’âge de la mise en nourriture selon les textes de lois, et le cas bizarre où ce seraient des hommes qui ont la fonction de nourrice. On reconnaissait entre la nourrice et l’enfant dont elle s’occupait un lien très fort, aussi fort que le lien de parenté. Marie-Luise Theuerkauf, «A note on Sect. o. f. n. » , p. 76‑89. Dans un poème à sujet mythologique conservé dans le Livre de Leinster, le premier vers comporte trois mots abrégés. Sur la base d’une analyse thématique et d’une analyse métrique, l’auteur propose une restitution

Secht n-óengrad a fochloc náir, «there is seven grades from the noble fochloc » , fochloc étant le premier grade de la carrière poétique. Deborah Hayden, «A medieval Irish commentary on the magister » , p. 90‑108. L’auteur étudie un texte irlandais conservé dans trois manuscrits médiévaux (de contenu médical ou

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