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Après Aix-en-Provence

En dépit du beau temps, nous n'avons guère eu le temps de bronzer.

Les ateliers prévus ont fonctionné, sauf celui sur les techniques d'expression et l'atelier pratique audiovisuel.

Nous faisons appel à des compte-rendus, objectifs et subjectifs, qui paraîtront dans le prochain numéro. Nous demandons aux auteurs de penser à s'adresser à tous les lecteurs de L et S, et pas seulement aux autres participants. Nous souhaitons éviter de retomber dans le même ésotérisme que lors des compte-rendus de Vassivière. Nous souhaitons en outre que les compte-rendus d'ateliers aient un caractère collectif, au moins dans leur mode d'élaboration, sinon par leur signature (un travail collectif peut parfaitement aboutir à plusieurs textes personnels). L et S est bien sûr à votre disposition pour faciliter les reprises de contact dont les participants peuvent avoir besoin à cette occasion.

Nous publions ci -dessous, simplement, trois textes qui ont circulé en marge de la rencontre. L'un est une petition "syndicale", qui "exprime" que, si "Langage et Société" n'est pas lui-même en organisme universitaire, la majorité des participants à la rencontre, appartenant à l'université, ne pouvaient faire semblant d'oublier une situation d'ensemble peu encourageante, dirons-nous peu euphémisme. Deux autres nous rappelant que l'expression n'est pas seulement un gagne-pain de formateurs et que nous n'avions pas besoin (ou n'aurions pas dû avoir besoin) de l'attentat de la rue Copernic pour savoir que le fascisme était passé à 1 'action.

De 1 'après Aix, donc, plus complet au prochain numéro, et nos remerciements aux amis de l'I.D.P. qui nous ont reçu et à tous les participants qui ont fait cette rencontre en acceptant un mode d'organisation où tout repose sur les actes de chacun.

Pierre ACHARD