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Madeleine Tyssens et René Raelet. La version liégeoise du Livre de Mandeville. Bruxelles : Académie royale de Belgique, 2011

[compte-rendu]

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Madeleine Tyssens et René Raelet. La version liégeoise du Livre de Mandeville.

Bruxelles : Académie royale de Belgique, 2011. In-8o, lv-277 pages. (Classe des lettres. Collection des anciens auteurs belges, n. s., 16.) Le nouveau volume publié dans la belle et active Collection des anciens auteurs belges livre enfin aux lecteurs la version liégeoise du Livre de Jean de Mandeville, jusqu’ici inédite. L’entreprise avait été entamée à Gand par Guy de Poerck, qui travailla de 1952 à 1965 à ce projet d’édition avec l’équipe qu’il avait réunie. Une fois à la retraite, il renonça à exploiter les matériaux accumulés et confia au début des années 1970 le dossier à M. Tyssens. À l’aide de René Raelet et à la lumière de nouveaux travaux consacrés à Jean de Mandeville, les enquêtes philologiques ont été largement reprises et l’édition réorientée. Désormais, chaque version française de Mandeville peut être lue dans une édition moderne : en attendant l’édition critique de la version continentale des Voyages, en cours d’élaboration par Susanne Röhl, nous disposons de celle de Malcolm Letts, qui donne à lire cette version d’après le ms. Paris, Bibl. nat. France, nouv. acq. fr. 415 (Mandeville’s Travels, Londres, 1953, 2 vol.). Malheureusement, quoique très ancien, ce témoin est assez éloigné de l’archétype de la version continentale. Plus récemment, Christiane Deluz a édité la version insulaire (Jean de Mandeville, Le livre des Merveilles du monde, Paris, 2000). Seule version française restée inaccessible, la version liégeoise bénéficie enfin d’une édition à la hauteur de sa diffusion. En effet, sa postérité n’est pas négligeable : conservée dans sept manuscrits, elle a fait l’objet vers 1390 d’une traduction latine (trente-sept manuscrits conservés) ; avant 1398, d’une traduction allemande par Otto von Diemeringen (vingt-cinq copies conservées) ; au xve siècle, d’une version néerlandaise. Il faudrait y ajouter les traductions dérivées des traductions citées, y compris une rétro-traduction latine. L’introduction, rédigée par M. Tyssens, revient sur le personnage, réel ou fiction

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