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Nationalités et minorités nationales en Europe à l'époque contemporaine

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Fait partie d'un numéro thématique : 2001-2002
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324 Livret-Annuaire 17, 2001-2002

NATIONALITES ET MINORITES NATIONALES EN EUROPE À L'ÉPOQUE CONTEMPORAINE

Chargé de conférences : M. Paul SABOURIN,

professeur de droit public à l'université Paris V

Programme de l'année 2001-2002 : 1. Les conséquences des traités mettant fin aux deux guerres mondiales. — II. Le concept de minorité nationale (suite), les 2e et 4e mercredis de 16 h à 18 h.

Poursuivant la quête des éléments concourant à décrire une nation, les contours d'une nationalité, les éléments d'une minorité nationale, conformément aux buts de notre enseignement, nous avons durant l'année 2001-2002 engagé un processus de réflexion sur la religion, pilier essentiel des nationalismes, en continuation directe de ce qui a été fait l'année passée.

Le chargé de conférences, qui avait exposé assez longuement la problématique et envisagé les axes de recherches pour les deux années à venir, avait proposé à ses étudiants de réfléchir sur les quatre points suivants :

— le partage de l'empire chrétien, dit « universel »à partir de Dioclétien, et la mise face à face des mondes occidental et oriental;

— les différences ethniques et de civilisation à l'origine des querelles du Filioque, de l'arianisme, du schisme fondamental de 1054 et ses conséquences (orthodoxie) ;

— les hérésies auxquelles s'est heurtée l'Église catholique, des Cathares à Wyclif, Luther, Calvin et l'anglicanisme;

— la position des Églises en fonction des nationalités au sein desquelles elles vivent actuellement (notamment l'exemple de l'orthodoxie).

L'année 2001-2002 a permis d'examiner les deux premières parties de cette réflexion. À travers des textes, nous avons pu démontrer que le schisme de 1054 a débouché sur l'instauration d'un lien très fort entre les nationalismes grec, russe, ukrainien, bulgare. . . et la religion orthodoxe. Des textes de Bailly, Daniel-Rops, Dostoïevski, Cabanel, Castella, Katkhov, Lemarchand, Aymard, Nolte ont apporté les idées, les repères historiques propices à une saine discussion scientifique.

Les étudiants, au nombre de 12, ont présenté, pour scander les cours, des interventions de qualité. Les débats ont porté, à partir d'exemples précis, sur les liens vivaces entre les croyances d'un peuple et ses institutions sociales, mais aussi sur les conflits entre les hiérarchies religieuses et politiques, dont la forme moderne aboutit dans certains pays à la séparation de l'Église et de l'État, alors que, dans d'autres pays d'Europe, nationalisme et religion sont

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