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François Dingremont, L’Odyssée des plaisirs, Paris, Les Belles Lettres, 2019

[compte-rendu]

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François Dingremont, L’Odyssée des plaisirs, Paris, Les Belles Lettres, 2019, 206 p., ISBN 978-2-251-44989-0.

Dans cet ouvrage, l’auteur propose une lecture nouvelle de l’Odusseus homérique, situant sa démarche entre celle des humanités classiques et celle de l’anthropologie historique : «À la proximité trompeuse peut néanmoins répondre une altérité artificielle, reconstruite » (p. 7). D’une certaine manière, il situe sa démarche dans les pas de Nietzsche qui «a parfaitement cerné l’ampleur de l’antagonisme entre un idéal philosophique ascétique et une production littéraire mettant le plaisir social, esthétique, au centre de ses valeurs » (p. 9). Il écrit avec force que pour beaucoup «la poésie homérique consacre la supériorité du réflexif sur le narratif, ce qui est un parfait contresens mais correspond à l’ambition de maîtrise par l’intellect, par la pensée qui caractérise le monde occidental » (p. 19). Il ajoute : «L’Odyssée n’offre pas un outil pour expliquer le monde, ce qui supposerait une instance en position de surplomb, mais pour évoquer l’extraordinaire diversité des expériences… » (p. 20). Et il cite

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