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Intervention complémentaire sur la procédure informatique

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Actes de la table ronde de Saint-Cloud, 31 janvier - 2 février 1985

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378 GEORGES MONTPIED ET JACQUES ROUAULT

INTERVENTION COMPLÉMENTAIRE SUR LA PROCEDURE INFORMATIQUE

par Jacques Rouault

Je voudrais, d'abord, faire une remarque sur le rôle, non de l'informatique, mais de l'informaticien. Ce rôle est délicat : l'informaticien doit essayer de faire ce que l'historien souhaite. Son travail ne peut donc être purement mécanique : il lui faut connaître la problématique de la recherche et suivre pas à pas l'évolution de la pensée de l'historien.

Il faut ensuite se souvenir d'un des principes fondamentaux de l'informatique : l'ordinateur est une machine destinée à effectuer un travail mécanique. Il faut donc transformer l'information de façon à en rendre le traitement possible, mais en déformant au minimum, à chaque étape, les matériaux qu'on manipule, en ne les caricaturant pas et en ne les réduisant pas de façon abusive. C'est pourquoi les données initiales du cadastre d'Embrun représentent un tel volume. Diverses possibilités s'offraient à nous, allant d'un codage très réducteur, et à la limite inutilisable, jusqu'à la solution que nous avons finalement retenue, où le document est systématisé afin de pouvoir être traité, mais est réduit le moins possible. Nous sommes, en effet, passés du cadastre manuscrit à un fichier initial de plus de 20 000 lignes, comprenant toutes les informations que nous pouvions espérer traiter par la suite. Ce fichier initial permet d'extraire, sous la forme de sous-fichiers, les informations sur lesquelles on désire travailler, par exemple la liste des propriétés ou des confronts. Tel est donc le premier principe : lorsque cela est possible, ne pas réduire l'information.

Il faut préciser que nous avons travaillé dans de bonnes conditions. Le matériel utilisé aurait permis de «rentrer» aisément un fichier deux fois plus important et il lui faut deux secondes pour, par exemple, trier par ordre alphabétique la liste de nos propriétaires. Nous n'avons donc pas rencontré le problème de place ou de temps. De plus, l'exploitation des sous-fichiers, extraits du fichier initial, peut se faire à l'aide d'un matériel moins coûteux, par exemple de gros mini-ordinateurs dont la plupart sont, désormais, équipés de logiciels de communication qui permettent d'échanger des fichiers de machine à machine.

En ce qui concerne la structure informatique du fichier initial, nous aurions pu utiliser un système de gestion de bases de données permettant de

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