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Les conditions des terres dans l'Empire romain

[article]

Fait partie d'un numéro thématique : De la terre au ciel. Paysages et cadastres antiques, II
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LES CONDITIONS DES TERRES DANS L'EMPIRE ROMAIN

Okko BEHRENDS

Université de Gôttingen, Allemagne

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II s'agit de présenter, ici, les éléments de définition de Vager optimo iure privatus, de la terre affranchie le plus possible de toute contrainte publique

1 - L'Vrbs Roma connaît dans Vager Romanus et ensuite dans la ville elle-même la catégorie de Vager optimo iure privatus, terre de pure propriété privée.

Ce statut de la terre a été étendu aux coloniae civium Romanorum, aux anciens municipes latins1 par un foedus aequum et par des lois aux fonds de terre des particuliers, reçus à titre personnel, sur des terres qui étaient auparavant publiques et aux municipes munis du ius Italicum.

Les coloniae croinm Romanorum (des copies de Rome)

Varron IL. 5, 143,

Coloniae nnètnte omnet* m liHeris antique scribunhir urbes quoi item conâitae ut Rama : «Nos colonies sont dans les textes anciens toutes nommées des «urbes» parce que fondées fie ta même manière que Rome.»

Aulu-GeBe, 16, 13, &/. ... Coloniae crmm ttemaofttm ... ex ckétâiç

à

non mi etàibi, &&$& φφ tmen cmâim, cum m$;h ebnoxmxt minus îtëeiv, ppt&t

Iwr exbiimaiur prapter antplitudinem nune&totmque popidi Romani, cuius istue cohniàe quasi effigies parvae simulacraque esse quaedam videntut :

'*Ιλά> colonies de citoyens romains .. . isont d'une certaine façon propagées depuis notre cité et ont reçu tous leurs droits et toutes leurs institutions du peuple romain et non pas de leur libre choix. Mais bien que leur situation soit plus dépendante et moins libre, elles sont réputées plus dignes et plus prestigieuses à cause de la grandeur et de ta majesté du peuple romain, dont cet, colonies se donnent à voir comme des petites images et comme des copies de Rome.»

Les terres privilégiées auparavant publiques

tex agraria 27 (a. 1 i I a. G )

Quei ager publicus populi Roimni in terra Ualia P. Muncio L Calpunno cos. fuit de eo ngro loco quem agrum locum paputus ex pubhco in privation commuta- vît, cjuo pro agro loco rx primta m publicum iandum modum agri Jocei commuimlit : is ager locus dojmneh privatus ita, utet qutn eptuma Îege privatus est, este : « Ce qu'il y avait de tenu publique du peuple roroain en Italie sous le consulat de P. Mucius et de L. Calpurnius et ce qui hit échangé de sol public en sol privé de telle façon que la même mesure a été donnée de &©ï privé en sol public - cette terre doit être pour les prepdéfaàes un Heu privé d'après la meilleure loi qui F&gfcs ta possession d'un fonds de terre privé (c'est-èràiœ seton ia ioi des douze Tables). »

qui .* φΐ <„ $if»f, é&ytfijticieeœre sint ut quae optimo

«ce ςϋΤ!| i ϊαΒ?*^{^ίώφ&& en détail dans ce progt* délai afé$œCké#m\..., elles doivent être toutes dans leur stafut juridique comme celles qui sont de droit privé du meilleur droit.»-.

1 - A. Rosenberg, "Zur Geschichte des Latinerbundes", Hermès 54 (1919) p. 127 ss.

2 - II ne faut pas confondre le privilège personnel de commerdum avec le statut réel. Le commerdum permettait à un non-citoyen

[Latinus, peregrinus] d'acquérir un lot de terre de statut italique (cf. Ulpien reg. 19, 4) ; le statut réel conférait à la terre la qualité de nexum, c'est-à-dire le régime de la mandpatio et de Yusucapio.

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