Couverture fascicule

Avant-propos

[liminaire]

Année 1961 38 pp. 7-18
Fait partie d'un numéro thématique : Mélanges Pierre Pascal
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AVANT-PROPOS

Le maître à qui ce recueil est dédié n'a pas besoin d'être présenté aux lecteurs. Tous les russisants le connaissent de longue date. Ceux qui lui offrent ce faisceau d'articles ont été ses élèves, ou ses collègues, ou ses amis. Combien d'autres, trop nombreux pour avoir pu trouver place auprès d'eux, tiendront à lui adresser de loin l'hommage de leur reconnaissance et de leur affection l Je ne puis ici qu'être leur interprète, ainsi que plusieurs d'entre eux m'en ont prié, en rappelant l'œuvre d'enseignement et de science de Pierre Pascal telle qu'elle apparaît aujourd'hui à l'un de ses aînés qui fut son compagnon d'étude.

C'est à Saint-Pétersbourg, en 1911, que pour la première fois nous nous sommes rencontrés. Nous étions alors trois Français à travailler chaque jour, presque côte à côte, dans l'une ou l'autre des grandes Sections de la Bibliothèque publique, soit celle des imprimés russes, soit celle des manuscrits : notre aîné, André Lirondelle, professeur de langue et littérature russes à l'Université de Lille; notre cadet, Pierre Pascal, élève de seconde année de l'École normale supérieure ; et moi-même, alors Secrétaire de l'École des langues orientales, que l'âge plaçait entre eux deux. Nous étions voués à des dieux différents : Alexis Tolstoï le poète, Joseph de Maistre le moraliste diplomate, Ivan Gonlcharov le romancier. Et les bons génies qui dirigeaient les Sections de la Bibliothèque, V. I. Saitov I et I. A. Bučkov, s'étonnaient quelque peu de la diversité de nos curiosités tout en nous apportant l'aide discrète et généreuse dont la tradition s'est maintenue jusqu'à nos jours dans leur grande maison. Je ne saurais rappeler la gratitude que nous leur devons sans associer à leur mémoire celle du bibliographe d'une obligeance infatigable qu'était notre compatriote André Laronde, ce petit-neveu de Blanqui, à la fois polytechnicien, linguiste, lecteur de français à ľ Université de Saint- Pétersbourg et secrétaire du grand-duc historien Nicolas Michajlovič. L'Institut français de Saint-Pétersbourg venait d'ouvrir ses portes, sur l'initiative de Paul Doumer secondé par Paul Boyer, et c'est là que J. Patouillet, Louis Réau et Louis Hautecœur préparaient les ouvrages qui constitueraient bientôt la « Bibliothèque de ľ Institut français de Saint-Pétersbourg » (ude Petrograd», en 1920 ; « de Leningrad », en 1926), continuée à partir de 1946 par la « Bibliothèque russe de l'Institut d'études slaves*.

Des trois « jeunes* que nous étions alors, c'est Pierre Pascal qui a eu la sagesse de se consacrer à l'étude exclusive de la seule Russie le plus totalement, le plus profondément, et cela avec tout l'acquis ď une large culture classique, des connaissances multiples mais nettes, des vues personnelles et le souci d'atteindre au fond des choses. Les domaines slaves voisins ne Vont pas tenté, et les charges administratives lui ont été épargnées. Il a choisi sa voie, et il a su s'y tenir. Comment s'était-il engagé sur cette voie ? Où le conduisait-elle ? Où ľa-1-elle conduit ?

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