Couverture fascicule

Studi Miscellanei, 12. Anno Accademico 1966-1967;
Lucia Guerrini, Un sarcofago dionisiaco del Museo di Grottaferrata ;
Clementina Panella, Iconografia delle muse sui sarcofagi romani (Seminario di Archeologia e Storia dell'Arte greca e romana dell'Università di Roma), 1967

[compte-rendu]

Année 1968 70-1-2 pp. 223-224
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Studi Miscellanei, 12. Anno Accademico 1966-1967. Lucia Guerrini, Un sarcofago dionisiaco del Museo di Grottaferrata ; Clementina Panella, Iconografia delle muse sui sarcofagi romani (Seminario di Archeologia e Storia dell'Arte greca e romana dell'Università di Roma). Roma, De Luca ed., 1967 ; 28,5 X 22, vin -f- 43 p., fig. et tableaux dans le texte, XI pi. h. t. L. 5.000.

La publication de L. Guerrini apporte un complément à la grande enquête de R. Turcan sur les Sarcophages romains à représentations dionysiaques. Le document de Grottaferrata s'ajoute à la courte série des reliefs illustrant les combats de Dionysos en Orient. Le schéma de l'un des groupes de combattants a son doublet sur un sarcophage de Cortone, ce qui suppose un archétype commun ; on peut aussi se convaincre par un enchaînement d'autres comparaisons que les sculpteurs de sarcophages utilisent pour le sujet en question une tradition iconographique qui remonte au dernier quart du ive siècle avant J.-C. et une expression stylistique où l'école pergaménienne a porté sa marque. La date d'exécution du sarcophage de Grottaferrata (antérieur d'une dizaine d'années à l'exemplaire de Cortone) se situe vers 140-150, au début du règne d'Antonin le Pieux.

Le travail de Cl. Panella sur le problème de l'identification des Muses et de leur iconographie sur les sarcophages romains utilise le corpus récent de M. Wegner (Die Musensarkophage, 1966), mais procède à une classification systématique qui n'est pas inutile. Seules en somme Calliope et Polymnie possédaient d'avance indiscutablement un type canonique bien établi. Pour les autres muses, le succès de tel type par rapport à un autre semble avoir été déterminé par les habitudes et le conformisme des sculpteurs. Mais finalement, mis à part les doublets iconographiques et quelques variantes de fantaisie, on arrive à des catégories assez nettes et à des définitions assez précises. On peut même établir entre les sarcophages d'Asie et les sarcophages d'Italie une différence de conception, les premiers s'attachant jusqu'au bout à des représentations logiques et naturelles des attitudes et des attributs, tandis que les seconds s'adonnent, au nie siècle, à un expressionnisme beaucoup plus libre. S'agit-il de confronter l'imagerie des sarcophages avec la statuaire proprement dite, la multiplicité des sources apparaît vite : les muses des sarcophages ont bénéficié de toutes les recherches sur le thème de la figure féminine drapée qui se sont poursuivies du ive siècle avant J.-C. à la fin de l'époque hellénistique.

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