R. Vieren et R. Elslander
CREFFAPS-Diffusion UFR STAPS, Lille, 1990.
Ce document relève de l'article problématique et débouche sur la définition d’un cadre de référence théorique en vue d'une recherche qui reste à entreprendre.
En accord avec le point de vue qu'un des traits dominants de la formation des étudiants est «la difficulté à trouver une intelligibilité com¬ mune aux différentes pratiques physiques » (Par-lebas, 1985), les auteurs tentent de résoudre le difficile problème du passage d'une didactique des activités sportives à une didactique de l'éducation physique (E.P.). Ce problème est, selon eux, celui de la recherche d'une articulation cohérente entre trois éléments : les techniques sportives spécifiques, les finalités et objectifs de l'école et les contenus d'enseignement. Comme «il est indiscutablement impossible de tout enseigner dans le cadre de l'horaire limité de l'école », les auteurs décident de définir les objectifs et les contenus d'enseignement de l'E.P. en tentant d'exploiter la richesse de toutes les A.P.S. tout en luttant contre l'«encyclopédisme ».
Le document de trente-cinq pages se présente en deux parties.
Dans la première, R. Vieren argumente pour avancer l'idée qu'il est possible, par une analyse logique des activités sportives et de l'activité cognitive déployée par le sportif en action (Ver-mersch, 1979), d’identifier les compétences fon¬ damentales de ce dernier. A partir de là, il devient possible de définir les savoirs formulés en termes de Concepts spécifiques, qui consti¬ tueraient le noyau de connaissances de l'Activité Sportive.
Dans la deuxième partie R. Vieren et R. Els-lander réalisent le projet théorique développé dans la première partie en présentant le cadre de référence conceptuel de leur recherche dont la mise en œuvre nécessitera la participation active d'hommes de terrain. On peut regretter que la méthodologie générale de cette recherche soit trop rapidement esquissée.
Par ailleurs, les deux auteurs ont pris le risque d'irriter un certain nombre de leurs éventuels lecteurs, d'une part parce qu'ils utilisent de
