Couverture fascicule

Johannes Karayannopulos, G. Weiss. Quellenkunde zur Geschichte von Byzanz (324-1453)

[compte-rendu]

Année 1986 203-4 pp. 444-446
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444 Noies bibliographiques

Johannes Karayannopulos, Gunter Weiss, Quellenkunde zur Geschichte von Byzanz (324-1453), Wiesbaden, Otto Harrassowitz, 1982, xxvi-661 p. (« Schriften zur Geistesgeschichte des ôstlichen Europa », 14). — La plus complète bibliographie de l'histoire byzantine jamais parue jusqu'à ce jour se présente comme le résultat de la collaboration de deux historiens, l'un grec et l'autre allemand. M. Karayannopulos avait, en effet, publié dès 1970 un volume en grec sur les Sources de V histoire byzantine, qui a connu quatre éditions en huit ans. Toutefois, la méthode du byzantiniste grec est discutable — et elle a été discutée — car il a adopté une classification des sources par siècle ce qui entraîne des répétitions et des coupures parfois gênantes.

Grâce à la collaboration de G. Weiss, l'ouvrage a acquis une structure autrement solide par le traitement, dans la première partie, de la typologie de ces sources en y incluant également les régions limitrophes de Byzance. De la sorte, l'ensemble forme, il faut le souligner, une synthèse fondamentale qui ne doit manquer dans aucune bibliothèque.

Rendre compte d'un ouvrage de la qualité et des dimensions de celui-ci est une tâche à la fois agréable et ardue dans la mesure où le critique est, dans la plupart des cas dispensé des contraintes de temps et d'espace typographique qui sont le lot habituel des auteurs de livres hautement spécialisés.

Notons tout d'abord dans la première section (p. 138-141) la parution presque concomitante avec le présent ouvrage du beau livre du R. P. Gerhard Podskalsky (sj), Christentum und theologische Literatur in der Kiever Rus' (988-1237), Munich, 1982, qui apporte une contribution essentielle à la connaissance de la littérature théologique slave orientale en grec et en vieux-russe et qui est, comme tel, indispensable aux études byzantines. Le même auteur a donné, depuis, une étude spéciale sur la contribution des ecclésiastiques grecs à la littérature originale vieux russe entre 988 et 1281, parue dans les Cahiers du monde russe et soviétique, XXIV, 1983, p. 498-515. Ceci permet d'étoffer notamment le paragraphe traitant de la littérature polémique anticatholique (ou antilatine) où se sont illustrés les métropolites grecs de Kiev mais aussi, par exemple, un Léon de Perejaslavl, auteur d'un traité en grec sur les Azymes (publié dans la Eusskaja istoričeskafa bibliotéka, 36, Pétrograd, 1920, p. 73-501). De même, les ouvrages plus anciens de A. Popov (Moscou, 1875 ; reprint Londres, 1972) et de A. S. Pavlov (Saint-Pétersbourg, 1878) sur la littérature polémique antilatine en Russie aux xi-xve siècles devraient prendre ici une place qui leur était due.

La même remarque peut être faite sur l'historiographie slave, notamment vieux-russe. Ainsi, la chronique dite de Nestor (PovesV vremennych let), présentée par J. Karayannopulos sous le n° 406 (p. 443-444) a connu une édition de D. S. Lichačev en 1950, qui est la

Revue de l'Histoire des Religions, ссш-4/1986

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