— La guillotine à Feurs (Loire) en l'an II. — Installés le 17 brumaire, les juges du tribunal révolutionnaire de Feurs se plaignirent le 26 à Javogues, représentant en mission dans le département, que «s’il y avait à Feurs un exécuteur de nos jugements et l’instrument nécessaire au supplice, ce n’est pas le procès-verbal seul de notre installation que nous vous ferions passer » (1). L’administration du département, à qui ils adressèrent pareille plainte, leur assura que, le jour de l’installation du tribunal, ils avaient envoyé un administrateur commander une guillotine à Commune-affranchie (2).
Mais, dès l’arrivée de cette guillotine à Feurs, les ennuis commencèrent. Le 2 frimaire, la Municipalité de Feurs dut
(6) C’était le temps de la domination philosophique de Victor Cousin.
(1) Biblio. Mun. Lyon, Fonds Coste, ms. 1255, n° 2.
(2) Arch. Loire, L 18*, fol. 44.