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Lope de Vega, La Dorotea. Edición, prólogo y notas de José Manuel Blecua

[compte-rendu]

Année 1956 58-4 pp. 494-495
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Lope de Vega, La Dorotea. Edición, prólogo y notas de José Manuel Blecua. Ediciones de la Universidad de Puerto Rico, Revista de Occidente. Madrid, 1955, 12 1 /2 x 19, 625 p., ill.

Il est dans la littérature espagnole peu de textes à la fois plus difficiles, plus attachants et plus singuliers que La Dorotea. L'édition de M. José Manuel Blecua est entièrement digne du chef-d'œuvre de Lope, ce qui ne surprendra personne. Tout en se défendant d'être critique — M. Blecua laisse ce travail à M. Morby, qui s'y applique depuis plusieurs années — elle nous donne un texte revu avec soin sur la base de l'édition princeps de 1632. Les notes sont nombreuses, riches, et d'une probité qui n'esquive pas les difficultés. Une substantielle introduction de plus de quatre-vingts pages, où il y a peut-être quelque abus de la notion de o baroque », met en lumière le caractère unique de l'ouvrage. L'érudition de M. Blecua est rarement en défaut. S'il n'a pas réussi à identifier YHistoria de los Jarifes citée p. 307 (acte III, scène h), c'est que l'on ne peut pas demander à l'historien de la littérature d'être en même temps africaniste. Il s'agit de Diego de Torres, Relación del origen y sucesso de los Xarifes, Séville, 1585 (te passage mentionné

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