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L'opinion publique en Belgique entre 1812 et 1814. Les Belges face à l'écroulement de l'Empire par José Olcina. Rapport des Commissaires

[compte-rendu]

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5e QUESTION

L'opinion publique en Belgique entre 1812 et 1814.

Les Belges face à l'écroulement de l'Empire

par José Olcina

Rapport des Commissaires

Les dernières années du régime français en Belgique ont été étudiées dans quelques publications de la fin du XIXe siècle (Poullet, Lanzac de Laborie et Fauchille) dont les travaux se fondaient sur des sources fragmentaires. Quelques décennies plus tard, Paul Verhaeghe les utilisa en y ajoutant le fruit de ses dépouillements dans les archives belges pour rédiger l'ultime volume de La Belgique sous la domination française, t. 5 : La chute de l'Em¬ pire, Bruxelles, 1929. Curieusement, il n'y eut depuis lors que fort peu de contributions sur cette fin de régime comme le montre d'ailleurs l'ouvrage de synthèse dirigé par notre confrère Hervé Hasquin, La Belgique française 1792-1815, Bruxelles, 1993.

C'est d'ailleurs là que, en quelques pages, José Olcina donne les lignes de force d'une enquête qui fera l'objet d'une thèse de doctorat défendue en Sorbonne (Paris IV) le 4 juin 2004 et dont une version remaniée et allégée nous est soumise aujourd'hui pour répondre à une question posée par la Classe des Lettres.

Le lecteur est dès l'abord frappé par l'ampleur de la documentation mise en œuvre conservée à Paris et à Bruxelles. L'enquête s'appuie notam¬ ment sur la correspondance préfectorale consacrée à l'esprit public, très partiellement et sélectivement utilisée auparavant, et sur des sources tota¬ lement sous-exploitées ou inexploitées, comme les rapports des représen¬ tants du ministère de la Police en Belgique (le commissaire spécial à Ostende et surtout le commissaire général à Anvers), les bulletins de police quotidiens adressés par le ministre Savary à Napoléon, la correspondance des préfets avec la direction générale de la conscription, celle relative à la garde nationale ou aux gardes d'honneur issus des classes sociales supé¬ rieures durant l'été 1813, celle des généraux en opération en Belgique en 1813-1814, etc.

L'exposé sur l'état de l'opinion publique en Belgique à la fin de l'Empire s'articule en trois périodes chronologiques. D'abord «L'opinion publique (est) ébranlée» (octobre 1812-avril 1813) au lendemain du désastre de la campagne de Russie mais la population, tenue par une administration forte, se plie avec une soumission relative aux efforts financiers et humains, même si les désertions vont croissantes. De mai à août 1813, le «redresse-

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