Couverture fascicule

Mihály Loránd Dészpa, Peripherie-Denken. Transformation und Adaption des Gottes Silvanus in den Donauprovinzen (1-4. Jahrhundert n. Chr.). Stuttgart, F. Steiner, 2012 (Potsdamer Altertumswissenschaftliche Beiträge, 35)

[compte-rendu]

Année 2014 83 pp. 359-361
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Mihály Loránd DÉSZPA, Peripherie-Denken. Transformation und Adaption des Gottes Silvanus in den Donauprovinzen (1-4. Jahrhundert n. Chr.). Stuttgart, F. Steiner, 2012. 1 vol. 17 x 24 cm, X-312 p., 13 pl. (POTSDAMER ALTERTUMSWISSENSCHAFTLICHE BEITRÄGE, 35). Prix : 62 €. ISBN 978-3-515-09945-5. Le livre de Mihály Loránd Dészpa se propose d’étudier le culte de Silvanus dans les provinces danubiennes (Dacie, Mésie inférieure et supérieure, Pannonie inférieure et supérieure, Dalmatie, Norique et Rhétie) entre le Ier et le IVe. siècle de notre ère. Il est issu d’une thèse de doctorat menée sous la direction du Pr. Wolfgang Schuller et soutenue en 2006 à l’Université de Konstanz. La recherche s’appuie notamment sur les sources épigraphiques, dont la valeur et les limites sont bien précisées dans l’introduction ; des documents iconographiques et archéologiques illustrent l’ouvrage. Un corpus final recense l’ensemble des sources explorées par l’auteur et les index sont très complets. La structure du livre reflète les orientations de la problématique, qui s’interroge sur les processus de «transformation » et d’ «adaptation » qui affectent cette divinité. Les huit premiers chapitres sont de ce fait consacrés à l’étude du culte de Silvanus province par province, tandis que le chapitre final montre, au prisme des résultats précédents, la spécificité du culte de Silvanus dans l’ensemble des provinces danubiennes. L’avant-propos permet à l’auteur de déterminer les limites géographiques du sujet et de se focaliser sur le processus d’intégration progressive de ces territoires à l’empire romain. L’auteur évite avec subtilité les concepts de «romanisation » , d’ «acculturation » ou de «résistance » , préférant mettre l’accent sur la particularité de ces territoires quant à son «Kontakt mit Rom » en tenant compte de la diversité du peuplement, de son intensité diverse, de sa complexité aussi : les villes étant de petites «Inseln der Romanität » au milieu des agglomérations des indigènes. L’auteur préfère dès lors user d’expressions telles que «kulturellen Mixtur » , «indigene Völker » «Ethnische, Kulturelle und Wirtschaftlichen Konglomerts » . C’est donc dans le contexte de cette réalité sociale complexe, où se mêlent quelques membres de l’élite impériale, des soldats du limes du Danube, des vétérans ou encore des migrants et des commerçants que l’auteur envisage d’étudier le culte de Silvanus. Au terme de cette première approche du sujet, il aurait sans doute été souhaitable d’introduire un point d’historiographie afin de montrer la portée conceptuelle de l’analyse, de mieux se placer dans ces débats et de développer la signification des

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