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La terre vue de la mer : de la Méditerranée à l’océan

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Année 2017 Suppl. 15 pp. 13-23
Fait partie d'un numéro thématique : Méditerranée et Océan Indien. Deux mondes en miroir
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Topoi Suppl. 15 (2017) p. 13-23 LA TERRE VUE DE LA MER DE LA MÉDITERRANÉE À L’OCÉAN

Le rapport entre navigation et cartographie, entre la connaissance empirique des espaces maritimes et leur transfert dans une représentation globale, et non pas sectorielle, accompagne la naissance et le développement de la géographie antique. La carte est toutefois un objet matériel d’étude qui fait défaut aux antiquisants, et rien ne laisse d’ailleurs supposer – jusqu’à ce jour du moins – que la civilisation gréco-romaine ait produit quelque chose de semblable aux cartes marines médiévales et modernes. Malgré cette lacune, il ne fait aucun doute que l’expérience nautique a joué un rôle fondamental dans la découverte de la Méditerranée en tant que telle, c’est-à-dire comme espace maritime autour duquel s’organisent la description et le dessin du monde connu. C’est en cela que réside la particularité des premières mappemondes circulaires des Ioniens, qui faisaient sourire Hérodote (IV, 36), par rapport aux mappemondes néo-babyloniennes centrées sur la Mésopotamie. Dans ces réflexions – qui rappellent du reste des faits bien connus –, nous voudrions mettre l’accent sur certains aspects théoriques qui font se rapprocher la cartographie de la mer Extérieure, l’océan des Grecs, de la cartographie de la mer Intérieure. Il s’agit de procédés mentaux qui transfèrent un système de relations spatiales d’un horizon géographique d’origine à un cadre plus vaste, qui se dilate avec l’accroissement des connaissances produites par l’histoire. Ces réflexions sommaires s’arrêteront à la phase initiale de l’époque hellénistique. Dans l’histoire grecque, la première Méditerranée a été la mer Égée, comme on l’a déjà observé depuis longtemps. Comprise entre l’Asie, la Thrace, la Grèce et, au sud, l’île de Crète, au-delà de laquelle s’étend la mer d’Égypte et de Libye, la mer Égée et ses îles constituent le cadre de référence originel des représentations géographiques, qui dépassent les limites des espaces territoriaux et régionaux. Les traversées des héros homériques de la Troade vers le Péloponnèse se déroulent dans un milieu relativement familier, où l’on peut choisir entre la route qui passe «sous Chios » , doublant le Mimas venteux, ou celle qui passe «au-dessus de

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