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Stüdj romanzi editi a cura di E. Monaci, vol. VI, Roma, 1909

[note bibliographique]

Année 1915 174 pp. 307-312
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Stüdj romanzi editi a cura di E. Monaci, vol. VI, Roma, 1909. — C. Salvioni, Appunti diver si sui dialetti meridionali. Cent notes étymolo¬ giques et lexicologiques. J'examine uniquement ici celles qui m'ont suggéré quelques remarques. N° 1, tar. bar. cer. molf. [bas. acchiare trouver. De afflare spécialement répandu dans l'Italie méridionale. A remarquer le traite¬ ment de -ffl-, M. S. serait disposé à voir, dans acchiare, un croisement de aßare avec la base oculu et il rappelle, à ce propos, que acchiare à Maglie signifie proprement, d'après Panareo § 98 : «rinvenire dopo aver cercato cogli occhi ». En effet, il est probable que Panareo, au moment de donner l'explication du verbe, a été suggestionné par cette base oculu qui se présente immédiatement à l'esprit 1 et paraît nécessaire. Cf. Salvioni, Rend. 1st. Lomb S. II, vol. XL, 1160 ; Meyer-Lübke, R. E. W ., n° 261 et Merlo, Zeitschr., XXXVIII, 479. Le plus ancien exemple de ce verbe se trouve dans le «S. Ales-sio » édité par M. Monaci (Rend. Accad. d. Lincei, juillet, 1903), str. 24 : loco afflao (ibi invenit). Cf. Meyer-Lübke, Z. f. r. Phil., XXXII, 607. -— N° 2, canistr. aistro «arista ». M. S. propose de partir de *alistro (épenthèse de r après le groupe st, cf. ital. ginestra, abr. questre questua ecc., ecc. et dis¬ similation de r-r en l-r), d'où *ajistro et puis aistro. Ne vaut-il pas mieux par¬ tir tout simplement de *aristro, d'où, avec dissimilation, d'une part subi. walistru, agn. listra et de l'autre canistr. aistro ? — N° 3, nap. ajeta «bietola ». Toutes les formes méridionales (molf. ghièjte etc.) confirment la connexion avec le vocable correspondant italien. — N° 4, abr. argendêgne «fanciullo vivace irrequieto ». M. S. voit justement, dans cette dénomina¬ tion, 1' «argento vivo, il mercurio ». Il se demande, en note, si la même base se rencontre dans le parm. et regg. ar sin lela «lézard ». A Pavullo (Fri-gnano) on m'a donné rásentelo, et à Camatta arsentéla, à Fanano argentèlla (àRiolunato : ordsel(l)a et ordesella, à Fiumalbo ortésilla, à Pievepelago ghior-tella, jortella, gortella ), ce qui me fait croire, en effet, que plusieurs bases (luce, argentu, «rásente ») ont pu, ça et là, se croiser. L'écureuil, dans la Gruyère, est appelé vierd�a (verrica ou viverrica -f-attus, cf. Gauchat, dans Mélanges Wilmotte, I, 188). Or, dans le district de la Sarine, la dénomi¬ nation de l'écureuil, qui a échappé, paraît-il, à M. Gauchat, est bien vierd�â. Mais vierd�â n'est autre chose que le «mercure », le «vif argent » (argent = erd%a) 2. Grâce à une affinité phonétique appuyée par une affinité

i. En effet, Panareo propose ocular e.

2. M. Gauchat cite toutefois, d'après le Helvetischer Almanach de 18 10 et Bridel, viard�in, qui s'applique à une jeune personne très alerte ou à l'écu¬ reuil (p. 192). Ici aussi, nous avons le «vif argent ».

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