). — Cas- tillon, Bureaux du Bulletin historique du diocèse de Pamiers, 1932. In-8° de 155 pages. Prix : 15 francs. UHistoire des évêques de Pamiers peut être citée comme un exemple de ce que doit être une histoire diocésaine enrichie de la documentation que fournissent les archives vaticanes et traitée dans un esprit scientifique qui n'exclut nullement la prudence requise. Nous avons rendu compte de la 3e partie de cette histoire dans la quelle Mgr Vidal a traité la période critique qui s'étend de 1467 à 1626. Le quatrième volume est consacré à Henri de Sponde qui vint gouverner le diocèse de Pamiers en 1626; le premier est occupé par la vie de Bernard Saisset, fondateur de l'évêché, l'adversaire de Philippe le Bel. Le tome second dont nous traitons aujourd'hui est relatif à la période la moins connue et la plus négligée par les auteurs de la Gallia Christiana. Elle s'étend sur les quatorzième et quinzième siècles, exactement de 1312 à 1467. Durant ces cent soixante-douze ans, treize prélats se sont succédé sur le siège de Pamiers. Parmi eux, six réguliers qui ont régné presque sans interruption de 1312 à 1380. Le plus célèbre d'entre eux est le cistercien Jacques Fournier qui fut ensuite le rigoureux, pape Benoît XII. Plusieurs autres devinrent cardinaux. Pendant l'épiscopat du premier des treize, non le plus édifiant, Pelfort de Rabastens, l'évêché fondé sommairement au temps de Saisset achève de se constituer aux dépens de celui de Toulouse. Chapitre et évêque finissent par s'entendre non sans discussions. Mais bientôt la guerre et la peste diminuent les ressources, obligent à réduire le nombre des chanoines et à prononcer des unions de bénéfices pour subvenir à leurs besoins, tandis que, à la fin de cette période, la transformation d'une église paroissiale en collégiale accuse la res-